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Liberté de manifestation au Togo: TLP, Civicus et 9 OSC africaines appellent à «mettre fin, sans délai, aux restrictions drastiques et illégitimes»

Publié le jeudi 31 mars 2022  |  Le Tabloid
2eme
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire
Lomé, le 21 septembre 2017. 2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire. Un meeting au bas-fond du collège St Joseph a mis fin à la mobilisation du jour, très loin des foules monstres des 6 et 7 septembre derniers. Ces opposants tiennent toujours au "retour à la Constitution originelle de 1992".
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Face à l’amélioration de la situation de la pandémie à coronavirus, les voix s’élèvent de plus en plus pour appeler à la levée de l’interdiction de manifester imposée au nom de la crise sanitaire depuis deux (02) ans où «l’espace civique (est) sous cloche». Après le Front citoyen Togo (FCTD) récemment, c’est le tour de 'Tournons La Page Togo', coordonné par Prof David Dosseh, Civicus et neuf (09) autres organisations d’Afrique de l’ouest de l’exiger à travers un appel conjoint.

«Le gouvernement a restreint les espaces de liberté et surtout refusé toute manifestation publique sous prétexte des mesures sanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 (…) Aux interdictions de manifestation systématiques, s’ajoute un climat nocif pour les droits humains en général», déplorent ces organisations signataires, convaincues que la pandémie de Covid-19 a juste servi de prétexte à « une restriction massive de ces droits collectifs par le gouvernement togolais».

Tournons La Page, Civicus et ces neuf (09) organisations d’Afrique de l’Ouest déplorent le nombre croissant de prisonniers politiques ces deux dernières années, de même que la pénalisation du délit de presse dans le Code de la presse de 2020 et les arrestations et détentions de journalistes, évoquant notamment les cas de Ferdinand Ayité et Joël Egah arbitrairement détenus pendant une vingtaine de jours et celui d’Isidore Kouwonou placé sous contrôle judiciaire en décembre 2021, l’arrestation en début d’année 2022 de cinq (05) militants du Parti national panafricain (PNP).

Ces OSC défenseurs des droits de l’Homme ne trouvent plus légitime (sic) le maintien de l’interdiction de manifester alors que «depuis fin janvier, moins de 50 cas (de Covid-19) par jour ont été recensés et moins de 10 depuis février» et appellent les autorités togolaises à «mettre fin, sans délai, aux restrictions drastiques et illégitimes de la liberté de manifestation, à garantir sans exception la liberté d’expression, d’opinion et de la presse et à la libération des détenus politiques du Togo».

Les neuf (09) autres organisations signataires du présent appel ont pour noms : Association mauritanienne de promotion de l’éducation des filles (AMPEF), Coalition des défenseurs des droits humains-Bénin (CDDH-Bénin), Coalition burkinabè des défenseurs des droits humains (CBDDH), Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (CIDDH), Coalition malienne des défenseurs des droits humains (CMDDH), Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH), Coordination des organisations de défense des droits humains – Guinée (CODDH), Institut des médias pour la démocratie et les droits de l’homme (IM2DH) et Réseau nigérien des défenseurs des droits humains (RNDDH).
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