Le Giec a remis ce lundi le 3e volet de son 6e rapport climat, consacré à l’atténuation du réchauffement climatique. Pour éviter une hausse de 3 degrés, qui serait catastrophique pour l’humanité, il est temps, estiment les experts, que les États et les entreprises tiennent enfin leurs promesses : c’est-à-dire réduire les émissions de gaz à effet de serre et garantir les financements verts dans les pays pauvres.
Pour l'instant, ni les montants ni les mécanismes financiers ne sont au rendez-vous pour aider l’Afrique, et plus généralement les pays en développement, à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, déplore le rapport du Giec. Les pays pauvres peinent à recevoir l’aide multilatérale promise, mais aussi à attirer les investissements verts privés, qui manquent des garanties publiques adéquates, jugent les experts.