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Vie chère, grève répétitive du SET: L’ADDI suggère des «mesures urgentes» et «sans délai des discussions franches avec les enseignants»

Publié le mardi 5 avril 2022  |  aLome.com
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© aLome.com par Parfait
Nouveau dẻbrayage dans le secteur public, à l’appel de la Centrale STT. Des ẻlèves se sont invitẻs dans les rues, en rappelant des scènes de 2013.
Lomẻ, le 17 fẻvrier 2015, le long du Boulevard circulaire, le principal de la capitale: des ẻlèves du public rẻclament leurs professeurs en grève, en allant dẻloger leurs camarades d’ẻcoles privẻes.
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Le nouveau bras de fer SET (Syndicat des Enseignants du Togo) et le Gouvernement préoccupe plus d’un. Après la DMK, c’est au tour du parti du Professeur d’économie, Aimé T. Gogué, d’élever la voix pour exiger de l’exécutif des solutions urgentes face à la situation de vie chère, et surtout les maux qui entravent le cours normal de l’année scolaire 2021-2022.

Dans un communiqué rendu public ce 04 avril 2022, l’ADDI (Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral) se désole du comportement du Gouvernement qui consiste à faire recours «à la force et à la violence» pour faire taire les responsables du SET dans leur revendication de meilleures conditions de vie et de travail. «Les menaces et intimidations proférées à l’endroit des enseignants ne sont pas de nature à ramener le calme et la sérénité dans le système éducatif au Togo», fait savoir l’ancien ministre Gogué aux autorités en charge du secteur.
Le parti à la couleur verte n’en veut pour preuve que l’aggravation de la situation au lendemain de la mise de 137 agents de la Fonction enseignante à la disposition de l’Administration générale.

Au lendemain de cette décision punitive, le SET s’est montré plus requinqué. Il a cru devoir affronter le rouleau compresseur de l’employeur et ce avec le soutien des apprenants. Certains élèves ont ainsi décidé depuis vendredi dernier de prendre d’assaut les rues pour exiger le retour de leurs formateurs en classe. Commencé timidement dans certains établissements dans le septentrion, le phénomène a pris une allure inquiétante ce 4 avril et a notamment touché, Lomé.

Mécontentement d’enseignants, vie chère, un cocktail dangereux aux yeux de l’ADDI


Face à une telle donne sociale, plusieurs acteurs politiques dont l’ADDI ont décidé de se ranger du côté du peuple. Le président national Gogué préconise de ce fait des «mesures urgentes et idoines pour atténuer les souffrances des populations togolaises face à la vie chère». Il recommande également l’ouverture «sans délai des discussions inclusives, sérieuses et franches avec les différents acteurs du système scolaire en vue de trouver des solutions durables et idoines à la crise» qui ébranle de nouveau l’écosystème de l’éducation en République togolaise.

Au nom de l’Etat du Togo, le ministre Ayewouadan de la Communication a promis de nouveau ce 05 avril l’imminence de la mise en route des mesures d’amortissement de la vie chère. Il a redit par ailleurs que l’exécutif reste ouvert aux discussions avec le monde enseignant, mais «ne discutera pas le couteau sur la gorge». Au passage, il a relativisé les descentes dans les rues des élèves dans les Savanes, à Amamlé, et à Lomé ces derniers jours. Le gouvernement a rencontré de nouveau ce 05 avril des acteurs de l’éducation sans le SET qui est taxé «d’être illégal par les autorités togolaises».

Akoyi A. & K. T.
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