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Zone de libre échange continentale, l’agroalimentaire à privilégier pour l’Afrique de l’Ouest

Publié le mercredi 6 avril 2022  |  Commod Africa
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© Autre presse par DR
Siège de la ZLECAF au Ghana.
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Le Royaume-Uni a récemment soutenu la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZlecAf) en lançant un programme pouvant atteindre jusqu’à 35 millions de livre sterling (€41,748 millions) à l’occasion de la visite à Londres du secrétaire général de la ZlecAf, Wamkele Mene. Dans ce cadre, le Foreign Commonwealth and Development Office (FCDO) apportera son soutien en matière de facilitation des échanges et de politique commerciale au secrétariat et aux États membres par le biais de TradeMark East Africa (TMEA), Overseas Development Institute (ODI) et d'autres partenaires régionaux.

Une zone de libre échange dont la pandémie de la Covid-19 a rappelé sa pertinence notamment pour réduire la vulnérabilité des pays africains notamment dans les secteurs pharmaceutique et alimentaire en renforçant les capacités de production locale. La ZlecAf offre de nouvelles opportunités d’intégration des chaînes de valeur régionales, qui elles-mêmes facilitent la transformation productive, souligne une étude conjointe du centre de développement de l’OCDE et de l’Union africaine.

Elle rappelle que les chaînes de valeur régionales ne représentent que 2,7 % de la participation de l’Afrique aux chaînes de valeur mondiales, contre 26,4 % pour l’Amérique latine et Caraïbes et 42,9 % pour l’Asie en développement.

De plus, la participation de l’Afrique à ces chaînes mondiales repose essentiellement sur l’exportation de matières premières brutes et des produits agricoles qui seront transformés dans d’autres pays. «Ce type de participation en aval aux chaînes de valeur représente 5,9% du PIB de l’Afrique, un niveau similaire à celui d’autres régions en développement. En revanche, l’utilisation d’intrants étrangers transformés localement – la participation en amont – représente seulement 2,1 % du PIB africain, moins qu’en Amérique latine et Caraïbes (4,5 %) et que dans les pays d’Asie en développement (3,3 %)» Indique l’OCDE.

Pour l’Afrique de l’Ouest, l’étude privilégie l’agroalimentaire comme chaine de valeur à mettre en place. Pour y parvenir, elle fait un certain nombre de recommandations : l’amélioration de l’accès aux financements et la fourniture d’un une assistance technique et financière aux coopératives ; la numérisation et l’adoption de pratiques soucieuses de l’environnement parmi les petits exploitants et producteurs informels ; la mise en œuvre les accords de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour faciliter le commerce et améliorer les normes de qualité et cibler les zones économiques spéciales frontalières pour attirer les investissements et augmenter la compétitivité.

Quels progrès dans la mise en œuvre de la ZlecAf ?

Depuis le lancement de la ZlecAf le 1er janvier 2021 dernier, en pleine pandémie de la Covid-19, les résultats ne sont pas encore palpables, mais on constate aujourd’hui des avancées. Les négociations sur des règles d’origine ne sont pas totalement achevées mais les négociateurs sont parvenus à un accord sur près de 88% d’entre elles. Sont encore à discuter les règles notamment sur les automobiles, le textile et les vêtements, ou encore le sucre.
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