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La CEDEAO et l’UE ensemble pour stopper l’insécurité maritime: 5,4 millions d’euros d’équipements à fournir aux pays côtiers de la CEDEAO

Publié le mercredi 6 avril 2022  |  ECOWAS
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
A la faveur des 60 ans du Traité de Rome, l`UE rend hommage au Togolais Edem KODJO
Lomé, le 05 avril 2017. Résidence de l`UE au Togo. Le Chef de la Délégation de l`UE au Togo, l`ambassadeur Berlanga Martinez et Robert Dussey (chef de la diplomatie togolaise) présentent des recueils des Conférences du CDL (Club diplomatique de Lomé), dans le cadre de la célébration des 60 ans du Traité de Rome. Occasion pour l`ambassadeur Berlanga Martinez de saluer les qualités panafricanistes d`Edem Kodjo (Secrétaire général de l`OUA entre 1978 et 83). C`était en présence de plusieurs acteurs du monde diplomatique accrédité au Togo et de divers politiques ou acteurs de la société civile de ce pays. Ambassadeur Marc Fonbaustier de la France. Berlanga Martinez sur cette photo.
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Un séminaire de haut niveau sur la sécurité maritime est cours au Nigeria Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigeria, du 4 au 5 avril 2022. Le séminaire est organisé dans le cadre du projet d’appui à la sécurité maritime intégrée en Afrique de l’Ouest (SWAIMS), financé par l’Union européenne.

Entre autres, le séminaire examinera et affinera les modalités de distribution des équipements essentiels de sécurité maritime dans les pays riverains de la CEDEAO.

C’est en effet un total de 30 Embarcations à Coque Rigide (RHIBs) seront distribué afin d’aider les Etats côtiers Membres de la CEDEAO à lutter contre l’Insécurité Maritime.

«L’insécurité maritime est depuis longtemps l’une des menaces les plus persistantes et les plus insolubles pour les communautés maritimes et la prospérité économique en Afrique de l’Ouest», a révélé le colonel Abdourahmane Dieng, chef de la Division de la sécurité régionale de la CEDEAO. «Consciente de ce problème et de ses ramifications bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO a lancé sa stratégie maritime intégrée en 2014 avec des paramètres pour le développement de l’économie bleue fondés sur un cadre de sécurité cohérent», a-t-il ajouté.

La lutte contre l’insécurité maritime est un effort de collaboration auquel aucun pays ou région ne peut s’attaquer seul. Pour cette raison, la CEDEAO, en collaboration avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a formulé le Code de conduite de Yaoundé comme base d’une sécurité maritime régionale à large assise dans tout le golfe de Guinée.
Mais le partenariat de sécurité va au-delà de l’Afrique, englobant l’Union européenne (UE) et d’autres acteurs internationaux clés situés géographiquement en dehors du golfe de Guinée, car le golfe est d’une importance mondiale en tant que route maritime internationale cruciale.

«L’UE est un partenaire engagé dans la région du golfe de Guinée et continuera de fournir une assistance étendue et ciblée pour renforcer les caractéristiques essentielles de l’architecture de sécurité de Yaoundé, consolidant ainsi la relation de longue date entre la CEDEAO et l’UE», a affirmé l’ambassadeur Nicolas. Berlanga Martinez, coordinatrice principale de l’UE pour le golfe de Guinée, qui assiste en personne à l’événement.

Parmi ces efforts figure le projet de la CEDEAO financé par l’UE et intitulé SWAIMS, une initiative régionale collaborative, complexe et à plusieurs composantes mise en œuvre par divers partenaires et couvrant les 15 pays de la CEDEAO.

SWAIMS participe à l’organisation du séminaire de haut niveau sur la sécurité maritime réunissant des représentants des 12 pays côtiers de la CEDEAO : Bénin, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, Liberia, Nigeria, Sierra Leone, Sénégal et Togo. Y participeront des hauts fonctionnaires des ministères de la Défense (principalement la Marine), des Transports (principalement des Agences maritimes) et des Affaires étrangères.

Ces deux jours de séminaire permettront aussi de finaliser un accord sur la livraison de bateaux pneumatiques à coque rigide (RHIB) à chaque État côtier de la CEDEAO qui constitue une partie cruciale du projet SWAIMS. Les bateaux et le matériel médico-légal seront fournis aux pays côtiers de la CEDEAO par le portugais Camões, IP. Camões, en étroite collaboration avec la marine portugaise, assurera également la formation et la maintenance connexes.

«En termes financiers, la livraison de RHIB et d’équipements médico-légaux d’une valeur de plus de 5 millions d’euros est la composante la plus importante du projet SWAIMS», a observé le Dr Axel Klein, chef d’équipe SWAIMS. Les bateaux et les équipements renforceront considérablement la capacité des pays bénéficiaires à faire respecter l’État de droit dans leurs eaux territoriales et leurs zones économiques exclusives adjacentes.

SWAIMS adopte une approche pratique pour renforcer la sécurité maritime. La fourniture d’équipements n’est pas seulement une extension cruciale mais aussi une suite logique aux autres composantes SWAIMS qui – à travers la formation du personnel, la rédaction de procédures opérationnelles standard et le renforcement du cadre juridique – ont engendré les conditions préalables nécessaires à une et l’utilisation efficace de l’équipement.

Outre Camões, les autres partenaires de mise en œuvre de SWAIMS assurant ces diverses conditions préalables sont l’Institut de sécurité maritime interrégional en Côte d’Ivoire, l’Université maritime régionale au Ghana, le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) de la CEDEAO et le Bureau des Nations Unies sur la drogue et le crime.
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