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La "Conférence de Lomé sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest" reportée sine die

Publié le lundi 11 avril 2022  |  aLome.com
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© Ministère par Ministère des Affaires étrangères
Un colloque international sur `La gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémismes violents (cas de l’Afrique de l’Ouest)` s`est terminé sur des recommandations.
Lomé, les 5 et 6 mars 2022. Address Hotel 02 février. Un colloque international sur `La gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémismes violents (cas de l’Afrique de l’Ouest)` s’est conclu sur des recommandations, en présence des ministres Dussey et Kokoroko. Pr R. E. K. Dussey
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C’était le principal évènement qui figurait sur l’agenda diplomatique togolais pour le compte du 1er semestre 2022. La «Conférence internationale de Lomé sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest» a été reportée sine die ce 11 avril par les autorités togolaises.


La «Conférence internationale de Lomé sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest», programmée sur le 21 avril prochain, a été reportée sine die. L’annonce officielle a été opérée par le ministre R. E. Dussey, chef de la diplomatie togolaise. La nouvelle programmation de cette «Conférence sera communiquée à tous les acteurs nationaux et internationaux en temps opportun», a précisé la note officielle, sans fournir d’autres détails pratiques sur les fondements du report à la dernière minute de ce grand rendez-vous diplomatique en terre togolaise.

Acteur d’une facilitation discrète dans diverses crises politiques en Afrique de l’ouest et du Centre ces deux dernières années (dans le souci de contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent en Afrique de l’ouest), le Togo avait initié la Conférence précitée pour une raison tout simple: «Contribuer aux efforts de stabilisation de ces deux régions».

«Le contexte sécuritaire régional actuel très problématique fait sans doute du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest le maillon faible du système sécuritaire africain. C’est dans ce même contexte que sont conçues et mises en œuvre différentes transitions politiques porteuses de défis aussi variés que complexes. La Conférence du 21 avril de Lomé devait permettre aux participants de réfléchir sur les réformes possibles des mandats et actions des opérations de maintien de la paix et/ou opérations de lutte contre le terrorisme pour mieux les adapter aux besoins réels des populations et aux défis sécuritaires de la région du Sahel», précise une note officielle sur cette Conférence reportée sine die.

Tout en soulignant dans la même dynamique : «Ou encore de définir des actions appropriées pouvant impacter efficacement la vie sociale des populations et des communautés locales des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, et de créer une alliance forte des partenaires africains et internationaux autour de la nécessité de sécuriser le Sahel et la région de l’Afrique de l’Ouest».

Cet important rendez-vous diplomatique de Lomé «permettra de mieux comprendre l’évolution des dynamiques et logiques sécuritaires de la région sahélienne et de l’Afrique de l’Ouest et de développer une approche réaliste de l’accompagnement des transitions politiques dans un espace structurellement sous menace», défend encore Pr R. Dussey, au sujet de la justification contextuelle de cet évènement hautement politique et diplomatique.

Une rencontre de Lomé, l’apport consistant d’experts

Le 5 mars dernier, une cinquantaine d’experts avait formulé une série de recommandations aux Chefs d’Etats africains en amont de la tenue de la Conférence d’avril 2022. C’était au terme d’un Colloque d’une journée tenu à Lomé. Des recommandations qu’on peut classer dans 5 grandes familles.
Pour lutter efficacement contre l’extrémisme violent, «les Etats doivent renforcer leur stratégie de gouvernance économique et de développement». «Et miser sur le renforcement de leurs stratégies de gouvernance politique et constitutionnelle dans la perspective de la prévention du phénomène de l’extrémisme violent sur leurs territoires».

«Une diversification de la collaboration avec tous les acteurs aussi bien nationaux qu’internationaux via le dialogue en cas d’extrémisme violent durant les transitions politiques» dans l’ouest du continent. En 4è lieu, la «restructuration et la mise en place des stratégies et des agendas au niveau des institutions internationales en phase avec les exigences politiques et économiques de la gouvernance des Transitions politiques». Et en 5è position, «la mise en place d’une collaboration transfrontalière entre les Etats en proie aux extrémismes violents dans le cadre de la gestion des transitions politiques».
Cette initiative de Lomé est soutenue par les Nations Unies, tout particulièrement le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) et l’Union Africaine.

Edem G.
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