Le Togo se bat pour l’atteinte d’ici 2030 de son objectif national de restaurer 1,4 million d’hectares de terres forestières. Ceci, conformément à l’Initiative pour la restauration des forêts et paysages forestiers en Afrique (AFR 100).
La Coordination togolaise des organisations paysannes et de producteurs agricoles (CTOP) a organisé mardi à Lomé une table ronde de mobilisation de ressources au profit de la restauration des paysages forestiers par les organisations de producteurs forestiers et agricoles (OPFA). Une table ronde financée par le Mécanisme forêts et paysans (FFF) de la FAO.
Plusieurs partenaires techniques et financiers se sont mobilisés pour prendre part à cette table ronde. Les ministères de l’environnement et des ressources forestières et de l’agriculture ne se sont pas fait compter l’événement. A l’issue des discussions, des mémorandums d’entente ont été signés entre les partenaires financiers et la CTOP.
A l’ouverture de cette rencontre, Olou-Adara Ayefoumi, président de la CTOP a planté le décor de cette importante rencontre.
«Cette table ronde est l’occasion d’avoir une meilleure connaissance de la CTOP et ses interventions, de partager les initiatives de restauration des paysages forestiers menées par les OPFA, de partager des idées de projets et d’engager le dialogue avec les partenaires techniques et financiers sur la contribution des OPFA dans la restauration des paysages forestiers», a-t-il lancé.
Selon Aboudoumisamilou Issifou, facilitateur FFF, le rôle des OPFA dans la restauration des terres forestières n’est plus à démontrer. En témoignent, a-t-il dit, les nombreuses actions que la FAO, à travers le mécanisme et les OPFA ont accompli.
«Nous avons contribué, avec l’accompagnement des producteurs agricoles, à la restauration de plus de 400 hectares, notamment des espèces à valeur économique qui contribuent dans les différentes spéculations de transformation des différentes activités agricoles. L’objectif, c’est d’aider ces organisations à la base à améliorer leurs conditions de vie, mais aussi de contribuer à la restauration des paysages forestiers dans un contexte globalisé des changements climatiques», a-t-il décliné.
A travers des actions pilotes, a-t-il poursuivi, des initiatives qui ont réussi et qui mettent au centre les OPFA, ont été assises. «Nous voulons à travers cette table ronde convier les autres partenaires techniques et financiers à accompagner ces organisations à la base qui aujourd’hui, nous sommes sûrs, pourrons de façon efficiente, gérer les ressources qui seront mises à leur disposition pour contribuer à la restauration des paysages forestiers», a-t-il ajouté.
Pour le représentant du ministre de l’agriculture, l’implication et la responsabilisation des producteurs qui constituent environ 70% des actifs, ont toujours été au cœur des préoccupations de ce département ministériel. Il a invité les différents partenaires techniques et financiers présents à la table ronde à poursuivre leurs appuis aux OPFA dans leurs efforts de restauration des paysages forestiers et de promotion des bonnes pratiques de production durable.
En lançant cette table ronde, le représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières a insisté sur le fait que cette rencontre est d’une importance capitale.
«La question de la restauration des paysages forestiers n’est pas une affaire d’une seule personne, d’une seule catégorie d’acteurs, d’un seul secteur d’activité, ou encore moins d’un seul département ministériel. Ce n’est qu’ensemble qu’on peut relever le défi d’inverser la tendance actuelle pour le bien-être de nos populations», a-t-il marqué.... suite de l'article sur Autre presse
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