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Togo/JILP 2022: L’OTM dresse le bilan des 12 derniers mois d’exercice

Publié le mercredi 4 mai 2022  |  Linterview
Siège
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Siège de l`OTM
Lomé, le 05 mai 2017. Siège de l`OTM (Observatoire togolais des médias), tribunal des pairs.
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L’observatoire togolais des Médias (OTM) s’est soumis à son rituel annuel ce mardi, celui de la présentation du rapport sur la santé de la presse au Togo. Ce fut dans le cadre de la Journée Internationale de la liberté de la presse 2022 articulée sous le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique » et commémorer en hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de la profession.

Afin de mettre en lumière les multiples façons par lesquelles les développements récents en matière de surveillance par des acteurs étatiques et non-étatiques, ainsi que la collecte du Big data et l’intelligence artificielle ont un impact sur le journalisme, la liberté d’expression et la vie privée, les hommes de médias ont célébré mardi, la Journée Internationale de la Liberté de presse 2022 en faisant le focus sur le journalisme sous l’emprise du numérique.

Comme le veut la tradition, l’instance d’autorégulation, le tribunal des pairs, OTM, a honoré ce rendez-vous par la présentation du rapport sur l’état de la presse au Togo allant de la période du 03 mai 2021 au 03 mai 2022. Une cérémonie qui a vu la présence du Ministre de la communication et des médias Akodah Ayewouadan, du ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République Christian Trimua, du Représentant de la HAAC, de la Représentante du CINU, de l’Ambassadrice de France Jocelyne Caballero, l’Ambassadeur d’Allemagne Mathias Veltin, des responsables des organisations de presse et de plusieurs autres invités.

Ce rituel permet à l’OTM de faire le bilan des 12 derniers mois d’exercice en passant en revue les dérapages des publications et diffusions, les atteintes à la liberté de presse, les rapports entretenus entre professionnels des médias avec les autres acteurs de la vie nationale. Il s’agit également de marquer un arrêt autour de la liberté d’expression, un arrêt construit cette année autour du journalisme sous l’emprise du numérique.

«Quand vous parcourez ce rapport d’une dizaine de pages, vous allez vous rendre compte que l’OTM a fait l’état des lieux de la presse togolaise, notamment les différents acteurs qui les animent en ce qui concerne les médias. On a aussi fait le point sur le plan législatif. Qu’est-ce-qui a avancé dans les textes au niveau de l’exercice de la profession et aussi, on a fait l’état des lieux en ce que concerne les différentes plaintes déposées sur la table de l’OTM , celles de la HAAC et aussi devant la justice togolaise. Cela nous a permis de relever les dérapages qu’on a pu constater au cours de ces 12 derniers mois. De façon globale, ce rapport nous permet de conclure que notre pays est sur une bonne voie en ce qui concerne la liberté de presse même s’il y a quelques éléments qui viennent assombrir le tableau», a confié Fabrice Pétchezi, Président de l’OTM.

Ce bilan collectif est également un moment où l’OTM formule des recommandations qui permettent à chaque acteur de faire son auto-critique en vue d’améliorer l’exercice et le respect de la liberté de la presse.

Pour le Ministre de la communication et des médias, le choix du thème de cette année est plus qu’important parce que le numérique déstructure l’approche que les acteurs ont traditionnellement de la presse.
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