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Mali: Le Togo accepte une médiation auprès des institutions internationales et régionales

Publié le jeudi 5 mai 2022  |  RFI
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© Autre presse par MAECIA
Accompagner la Transition malienne: nouvelle visite du chef de la diplomatie togolaise, Pr Robert E. K. Dussey ce 6 septembre.
Bamako, le 06 septembre 2021. Accompagner la Transition malienne: nouvelle visite du chef de la diplomatie togolaise, Pr Robert E. K. Dussey auprès de son homologue malien et du président Assimi Goïta. Pr Dussey avec son homologue malien Abdoulaye Diop.
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Une importante délégation malienne a achevé mercredi 4 mai une visite de travail de deux jours à Lomé, conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. La délégation a demandé au Togo de jouer les médiateurs entre Bamako et la Cédéao d'une part, ainsi qu’avec la communauté internationale.

Le Mali cherche le soutien de ses voisins face aux sanctions. Depuis début janvier, Bamako est visé par des mesures de rétorsion économique lancées notamment par la Communauté ouest africaine afin de raccourcir la durée de transition alors que les militaires au pouvoir tablent sur une période de deux ans. Mardi, une forte délégation ministérielle (les ministres des Affaires étrangères, de l’Économie et des Transports) s’est rendue au Togo pour demander l’appui de Lomé, dont l'influence au sein de la Cédéao n'est pas négligeable.

Le Mali veut rallier ses voisins à sa cause et renforcer son poids diplomatique, notamment face à la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest. La délégation a délivré un message du colonel Assimi Goïta. Le chef de la junte malienne demande au président togolais Faure Gnassingbé de « soutenir l’effort de dialogue malien avec la communauté internationale», et de «prendre des initiatives de facilitation».

Message reçu favorablement. Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, a présenté le Togo comme un «pays de dialogue», avant d'assurer que le président Gnassingbé était prêt à aider le Mali.

Ce rapprochement n'est pas une surprise. Lomé a depuis le début choisi une position souple à l'égard des putschistes maliens, en refusant des sanctions trop lourdes. Faure Gnassingbé s'était aussi discrètement rendu à Bamako fin janvier pour rencontrer le chef de la junte. Enfin, le Togo appartient depuis février à un groupe de dialogue chargé de faciliter les négociations internationales. Le pays confirme là sa bienveillance, notamment face aux sanctions de la Cédéao qui étranglent l’économie malienne, mais qui ne sont pas sans conséquences pour les états voisins.

Le choix du Togo comme médiateur

Le choix du Togo pour renouer le dialogue avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’est pas surprenant : Lomé a un poids au sein de l'institution sous-régionale et a toujours prêté une oreille attentive aux paroles du chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, dont l’un des condisciples est un officier togolais proche du président Faure Gnassingbé.

Le président togolais de son côté est l’un des rares chefs d’État de la sous-région à avoir effectué une visite - toutefois rapide - à Bamako pour rencontrer l’actuel président de la transition malienne.
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