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Insécurité djihadiste: Des chefs d’état-major des Etats de la CEDEAO achèvent ce vendredi une réunion de 48h à Accra

Publié le vendredi 6 mai 2022  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale.
Lomé, le 27 avril 2022. Place des Fêtes de la Présidence du Togo. Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale. Un défilé qui a réuni 5.000 hommes d`une trentaine d`unités de toutes les Armées du Togo durant 2h30 d`horloge.
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Les chefs d'état-major des pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) achèvent ce vendredi à Accra (Ghana) une réunion de deux jours visant à renforcer la coopération militaire dans la région en proie à une insécurité croissante.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les États voisins comme le Ghana, le Bénin et la Côte d'Ivoire s'inquiètent de débordements à leurs frontières.
S'adressant aux représentants des chefs d'état-major des armées à Accra, la capitale du Ghana, le ministre ghanéen de la Défense, Dominic Nitiwul, a indiqué d’entre janvier et mars, plus de 840 attaques ont eu lieu.

Au cours de cette « réunion extraordinaire » qui doit s’achever ce vendredi, le ministre a appelé à un plus grand partage de renseignements pour mieux surveiller les groupes jihadistes. M. Nitiwul a déclaré qu'en trois ans, la région avait subi plus de 5.300 attaques imputées aux terroristes, qui ont fait environ 16.000 morts et davantage de déplacés.

Après des coups d'État militaires au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, la Cédéao a suspendu ces pays de ses instances et a imposé des sanctions économiques. Partie du nord du Mali, une insurrection jihadiste de combattants affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique s'est répandue au Niger et Burkina Faso voisins.

Au Burkina, les attaques des jihadistes ont fait depuis 2015 plus de 1.200 morts et provoqué le déplacement de plus d'un million de personnes. Au Niger, les opérations militaires se poursuivent avec près de 12.000 soldats nigériens qui combattent dans une dizaine d'opérations anti-jihadistes, dont près de la moitié le long des 1.400 km de frontières avec le Mali et le Burkina Faso.

A. L.
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