Ce lundi débute la COP 15 contre la désertification à Abidjan en Côte d’Ivoire. Objectif : stopper l’avancée de la désertification qui menace 40% des terres émergées. Parmi les solutions avancées : réhabiliter les terres. Mais la mise en place de projets de réhabilitation d’aires encore intactes concentre en son sein la question du foncier. Militants écologistes et chercheurs ne sont pas tous d’accord sur la façon d’agir.
«Je ne suis pas pour la mise sous cloche de tout un continent au détriment des activités des populations, au détriment de l’économie». Marc Ona est à la tête de l’ONG environnementale Brain Forest, au Gabon. Il regrette que les politiques de conservation actuelles conduisent souvent à l’éviction des populations locales de leur terre.
«On pense le projet dans les bureaux. On l’impose aux populations. Ces projets n’ont pas d’avenir, parce qu’une fois que la population s’oppose, il y a deux alternatives : ou on exproprie, ou on ouvre un conflit permanent avec ces populations qui n’acceptent pas qu’on s’impose sur leurs terres», explique-t-il.... suite de l'article sur RFI
Patrick Achi : "Nous sommes satisfaits de l`organisation de la COP 15 en Côte d`Ivoire". Publié le: 8/5/2022 |
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