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Attaque de Kpékpakandi au nord-Togo : Un premier bilan officiel et provisoire fait état de 8 morts dans les rangs des FAT

Publié le mercredi 11 mai 2022  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale.
Lomé, le 27 avril 2022. Place des Fêtes de la Présidence du Togo. Faure Gnassingbé a présidé le défilé militaire et paramilitaire organisé pour commémorer les 62 ans de l`accession du Togo à la souveraineté internationale. Un défilé qui a réuni 5.000 hommes d`une trentaine d`unités de toutes les Armées du Togo durant 2h30 d`horloge. Gal de Brigade D. Yark, ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
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L’Etat togolais a commencé à livrer des détails autour de l’attaque djihadiste perpétrée dans la nuit du mardi au mercredi 11 mai 2022 contre un poste de sécurité installé à Kpékpakandi (dans la Préfecture de Kpendjal, canton de Kondjouaré, Nord-est du Togo). Des informations livrées par le ministre Yark.

Selon des informations fournies par le Gal Yark (ministre de la Sécurité et de la Protection civile) au confrère «RFI», la nouvelle attaque dans le nord-Togo a provoqué au moins «08 morts, 10 blessés dans les rangs des FAT (Forces armées togolaises)». Un bilan très provisoire et sujet à de rapides évolutions, au regard de l’état de certains blessés, selon des sources hospitalières dans la Région des Savanes.

On en sait aussi un peu plus sur le contexte de l’attaque violente et orchestrée menée contre le poste de sécurité installé à Kpékpakandi. Elle a été menée par des hommes à moto, a confirmé le ministre Yark. L’explosion essuyée par un véhicule militaire togolais en marchant sur un EEI (Engin explosif improvisé) a également été confirmée, en attendant d’autres informations additives officielles.

Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021, la localité de Sanloaga (Préfecture de Kpendjal, nord-Togo) avait déjà fait face «à une attaque attribuée à des terroristes». Une menace repoussée avec adresse et vigueur par des éléments des Forces de défense et de sécurité du Togo (selon le Gouvernement), dans le cadre de l’opération Koundjoare. La brève attaque extérieure de Sanloaga avait été attribuée dans un premier temps à des «bandits» puis à des «djihadistes» dans un second temps (selon le discours officiel).

Le Togo a ensuite pris part activement à une opération régionale anti-extrémisme violent. Une action concertée entre 4 Etats qui s’était déroulée du 21 au 27 novembre 2021 concomitamment aux frontières du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana. Baptisée opération anti-terroriste «Koudanlgou 4 zone 2», cette descente des forces de défense et de sécurité «a permis l’arrestation de 300 suspects» selon le ministère burkinabé de la Sécurité. «Koudanlgou 4» était la suite logique de 3 précédentes opérations conjointes similaires menées par les forces de sécurité et de défense de ces mêmes 4 Etats d’Afrique de l’ouest.

Le Togo s’est par ailleurs doté d’une loi de programmation militaire sur la période 2021-2025. Une grande première dans le cadre de la refondation des FAT lancée en 2014.


Edem G.
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