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Attaque de Kpékpakandi au nord-Togo : Première réaction officielle de l’Etat togolais qui promet la fermeté aux djihadistes

Publié le mercredi 11 mai 2022  |  aLome.com
F.
© Ministère par Ministère des Armées
F. Gnassingbé a rendu visite aux Forces de Défense et de Sécurité de l’opération Koundjoaré après l’attaque de Sanloaga.
Région des Savanes. Du 14 au 15 et du 19 au 20 novembre 2021. L’objectif de ce déplacement présidentiel était de porter le soutien de la Nation aux éléments présents sur le terrain après l’attaque du poste de sécurité à Sanloaga, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021.
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Contrairement à son long mutisme de plusieurs jours après l’attaque de novembre 2021 de Sanloaga (Préfecture de Kpendjal, nord-Togo), l’Etat togolais a réagi en début d’après-midi ce 11 mai, après la nouvelle attaque djihadiste de Kpékpakandi. Une sortie officielle opérée par l’entremise d’un laconique communiqué.

«8 morts, 13 blessés»: c’est le bilan officiel et provisoire issu de cette sortie étatique, après la violente attaque de Kpékpakandi. Dans la foulée, le Gouvernement du Togo a appelé ses populations à «ne pas céder à la panique, condamne fermement cette attaque, et appelle à une vigilance accrue et à une collaboration avec les FDS (Forces de défense) pour préserver l’intégrité territoriale du Togo».
Sans s’étendre sur le contexte et contours de cette nouvelle attaque djihadiste, l’Etat du Togo a précisé qu’elle a été perpétrée «aux environs de 3h du matin, dans la nuit du 10 au 11 mai, une violente attaque terroriste opérée par des hommes lourdement armés». Et de préciser que cet acte constitue une «attaque lâche et barbare».
Pour ce faire, le pouvoir central du Togo a réaffirmé dans le même communiqué la «détermination des FDS à mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes», et a «souhaité un prompt rétablissement aux blessés» de cette seconde attaque extérieure.

Une attaque terroriste, un péril régional

Cette seconde attaque djihadiste essuyée par le Togo sur son sol en l’espace de six mois intervient après un premier trimestre 2022 meurtrier pour les FDS du Bénin, face au même péril, dans la partie septentrionale de ce voisin de l’est du Togo.

L’attaque violente et meurtrière de ce 11 mai à Kpékpakandi au nord-Togo survient par ailleurs après une réunion de 48h des Chefs d’état-major de la CEDEAO. Réunion tenue à Accra (Ghana) la semaine écoulée et qui a réaffirmé l’importance et l’utilité de l’alliage option militaire et sensibilisation pour contrer la progression du péril djihadiste du Sahel vers la côte ouest-africaine.

Le Togo, dans le cadre de cette lutte anti-djihadiste est partie à «l’Initiative d’Accra» (née et signée en septembre 2017 par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, sur proposition d’Addo Dankwa Akufo-Addo, Président ghanéen). Cette Initiative se veut un mécanisme de riposte à l’insécurité grandissante dans la sous-région ouest-africaine et à la montée en puissance du terrorisme et de l’extrémisme violent. Elle promeut pour ce faire une coopération accrue en matière de sécurité et de partage de renseignements entre les pays adhérents.

Au regard de l’ampleur grandissante du péril terroriste en Afrique occidentale, «l’Initiative d’Accra» s’est élargie au Bénin, au Mali et au Niger. Au Togo, la matérialisation de cette «Initiative» a été la mise en place du CIPLEV (Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent) qui a «pour mission officielle d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent» sur le sol togolais.


Edem G.
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