Selon une enquête réalisée en 1999 au Togo par Amnesty International, 40,9% des femmes togolaises reconnaissaient avoir été battues au moins une fois par leur partenaire et 24,5% se disaient victimes de harcèlement sexuel.
C’est pour donner l’opportunité aux victimes de ces abus de briser la glace que le Collectif des associations en lutte contre l’impunité au Togo (CACIT) a initié un projet.
Le projet qui veut lutter contre le harcèlement et la violence sexuelle a été lancé ce vendredi à Lomé.
A terme, il permettra la formation de 300 étudiants des universités publiques et privées du Togo qui à leur tour produiront un document relatant le harcèlement et les violences faites aux femmes.
Des actions seront également menées dans 14 établissements scolaires et 5 délégués d’entreprise seront formés pour vulgariser la « Déclaration francophone sur les violences faites aux femmes ».
Le projet est financé par la Francophonie. Il prendra fin le 31 décembre prochain.