«Reflets», un recueil de nouvelles de dix auteurs de cinq nationalités au cœur d’un café littéraire au Goethe Institut ce 25 mai à Lomé

Publié le vendredi 27 mai 2022 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T. (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
«Reflets», un recueil de nouvelles de dix auteurs de cinq nationalités au cœur d’un café littéraire au Goethe Institut.
Lomé, le 25 mai 2022. «Reflets», un recueil de nouvelles de dix auteurs de cinq nationalités au cœur d’un café littéraire au Goethe Institut.

Après ‘Crise d’autorité, abus de pouvoir’, un essai de Mgr Anani Barrigah-Benissan présenté au public loméen le week-end dernier, c’est «Reflets» (un recueil de nouvelles) qui vient enrichir le monde littéraire togolais. A la faveur de la présentation du livre du mois de mai 2022 de l’Institut Goethe, des hommes de Lettres réunis au sein de l’AET (Association des écrivains du Togo) se sont donnés rendez-vous ce mercredi 25 mai. Au menu de ce café littéraire, «Reflets», un recueil de nouvelles à l’actif de dix auteurs provenant de divers Etats du continent africain.

«Reflets» est le fruit d’une collaboration entre six auteurs togolais (Kodjo Agbemele, Nobel Segbeaya, Abbévi Elie Abbey, Kafu Ame, Edem Abevi et Elom Ayedji), une Gabonaise Andréa Ovem, une Ivoirienne Sadjo Coulibaly, une Camerounaise Luchelle Feukeng, et une Malienne, Fanta Keita. Cet ouvrage panafricain édité par la maison d’édition «Azur» au premier semestre 2022 se veut un miroir qui peint et reflète la société africaine dans sa diversité.

Les mordus des Lettres découvriront à travers la centaine de pages de l’ouvrage des histoires aussi bien sentimentales que tragiques, et qui abordent des thématiques relatives à l’amour, le viol, la Culture, la religion, le chômage. Dans «22h22», la première nouvelle du recueil, par exemple, Kodjo Agbemele raconte la fin tragique d’Ashambo, un journaliste bossu de la cour royale qui tentait de conquérir le cœur d’Aya, une des femmes du Sogbolissa Mawulessodji, roi de Badougbé qui venait de rendre l’âme.

Comme dans la coutume locale, le roi ne devrait pas être inhumé tout seul, le malheureux prétendant devra accompagner le Roi dans son ultime voyage vers l’au-delà. Ashambo succomba suite à un coup fatal qui lui a été porté nuitamment par la veuve Aya, alors qu’il insistait à coucher avec cette dernière: «Il sonnait 22h59 dans le village de Badougbé». Des mystères du continent qu’invite «Reflets» à découvrir.

Akoyi A. & Kodjo T.

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