« C’est surréaliste d’être ici. » Avec son film « Tsutsue », Amartei Armar, 31 ans, était lors de cette 75e édition le premier réalisateur ghanéen en lice pour la Palme d’or des courts métrages dans l’histoire du Festival de Cannes. Entretien avec celui pour qui « la beauté du cinéma, c’est de réunir les gens ».
RFI : Plus de 3 500 cinéastes du monde entier ont postulé pour participer à la compétition des courts métrages du Festival de Cannes. Votre rêve est devenu réalité. Qu'est-ce que cela vous fait d'être le premier réalisateur ghanéen et, cette année, le seul Africain à être sélectionné pour concourir à la Palme d'or du court métrage ?
Amartei Armar : Cela signifie tout pour moi. Il y a tellement de gens du monde entier ici. Pour moi, Cannes est le meilleur festival pour le cinéma mondial. Nous sommes très honorés que le Ghana puisse faire partie de ce festival et que nous ayons pu rencontrer tant de cultures et de pays différents. C'est incroyable. C'est surréaliste d'être ici.... suite de l'article sur RFI