"Les techniques de fabrication chinoises sont vraiment impressionnantes", s'exclame Afimbo Reuben Kwabena, un étudiant Ghanéen en conception et fabrication de machines à l'Université du pétrole de Chine (est) à Qingdao, dans la province chinoise du Shandong (est).
Fasciné par la technologie de fabrication mécanique, il a développé lui-même une machine de gravure 3D et la première pièce qu'il a réalisée avec est l'emblème de l'université. "Ce motif incarne un esprit de lutte ferme et de tolérance. Et je suis déterminé à devenir un acteur dans la construction de la communauté de destin Chine-Afrique", explique-t-il.
"J'ai rencontré pas mal de problèmes au cours des huit mois de conception", déclare ce jeune Ghanéen. "Mais heureusement, mes professeurs et mes camarades m'ont encouragé et m'ont aidé à résoudre bien des désagréments dans ma vie et mes études."
En reconnaissance de son travail acharné, l'université l'a dispensé de tous les frais de scolarité. Il a également obtenu une bourse du gouvernement municipal de Qingdao pendant deux années consécutives.
Parlant de ses projets pour l'avenir, Reuben indique qu'il envisage d'explorer les moyens au service de l'objectif de zéro émission de carbone dans les transports et de tout faire pour parvenir à un environnement plus vert. "A mon avis, il est absolument nécessaire de s'occuper des polluants, et j'ai vu beaucoup d'efforts faits par le gouvernement chinois à cet égard."
Ces dernières années, l'école d'éducation internationale de l'université a formé un certain nombre de très bons étudiants en provenance d'Afrique, dont beaucoup expriment leur envie de participer à la construction de "la Ceinture et la Route" en utilisant leurs connaissances. Gloire Imani Mukendi, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), en fait partie.
"Je m'intéresse à la technologie pétrolière depuis l'école secondaire", indique Gloire, ajoutant qu'il remarque que les laboratoires de haut niveau d'universités chinoises sont tous équipés d'équipements de pointe, offrant d'excellentes conditions pour la recherche.
Grâce à ses efforts continus, Gloire a publié plusieurs articles dans le Science Citation Index (SCI) et a représenté l'université à plusieurs forums internationaux sur l'énergie, apportant ainsi ses propres idées et sa sagesse à la coopération énergétique sino-africaine. Il fera également un exposé lors de la 14e réunion annuelle de la Société internationale pour les milieux poreux (InterPore).
"J'espère pouvoir passer à l'étape suivante dans ma voie sur la recherche énergétique", déclare Gloire, "Et lorsque je rentrerai chez moi, j'aimerais bien travailler pour une entreprise chinoise, telle que Suntech Power, en vue de poursuivre mon rêve dans le cadre de 'la Ceinture et la Route' et de promouvoir les échanges entre la Chine et mon pays."