Notre espèce, l'Homo sapiens, est née il y a des centaines de milliers d'années en Afrique et, aujourd'hui, ce continent pourrait également être la clé de la continuité de l'humanité.
C'est ce que suggèrent les études démographiques qui anticipent ce à quoi le monde ressemblera à la fin de ce siècle.
Pour estimer à quoi ressemblera la population mondiale en 2100, les experts font des projections basées sur un certain nombre de facteurs, principalement l'indice synthétique de fécondité (ISF), qui est une moyenne du nombre d'enfants nés vivants par femme.
Pour qu'une population augmente, ou du moins reste stable, il faut un ISF d'au moins 2,1, c'est-à-dire un taux de natalité moyen de 2,1 enfants par femme.
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Ce chiffre est connu sous le nom de "fécondité de remplacement" et l'idée qui le sous-tend est simple : puisque les femmes représentent près de la moitié de la population, si chaque femme a au moins deux bébés, la population ne diminuera pas.... suite de l'article sur Autre presse