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L’Université de Lomé a abrité un Colloque de la Chaire UNESCO destiné à faire de la recherche universitaire un levier de développement durable en Afrique

Publié le mercredi 15 juin 2022  |  aLome.com
L’Université
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
L’Université de Lomé a abrité un Colloque de la Chaire UNESCO destiné à faire de la recherche universitaire un levier de développement durable en Afrique.
Lomé, UL, du 08 au 11 juin 2022. L’Université de Lomé a abrité un Colloque de la Chaire UNESCO destiné à faire de la recherche universitaire un levier de développement durable en Afrique.
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Ils sont une trentaine de chercheurs seniors et juniors à s’être retrouvés avec leurs pairs togolais à l’Auditorium de l’Université de Lomé ce vendredi 10 juin 2022 dans le cadre d’un Colloque à l’initiative de la Chaire UNESCO. Ces chercheurs et universitaires de dix pays (Belgique, Cameroun, Canada, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, France, Mali, Tchad et du Togo) ont décidé de placer les jeunes au cœur de leurs travaux avec un thème central très évocateur intitulé : «Les jeunesses face aux défis et transformations en Afrique».

Les formateurs dans l’enseignement supérieur qui ont pris part au Colloque de Lomé entendent engager dorénavant les systèmes d’enseignement supérieur dans une démarche trilogique: Recherche, Actions, Développement. Ce, comme l’a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Ihou N. Wateba, dans son discours d’ouverture des travaux. Selon ce dernier, «les mutations rapides dans le monde du travail, la montée en puissance des forces du marché dans l’enseignement supérieur et l’émergence d’un marché mondial pour le capital humain de haut niveau» doivent inciter le réseau des chercheurs et universitaires à accroître la visibilité de l’enseignement supérieur, perçu légitimement à la fois comme le point culminant du système éducatif et un incubateur de développement».

Prenant la parole en premier pour souhaiter la bienvenue aux différentes délégations en terre togolaise, le président du Comité d’organisation de ce premier Colloque international dans la capitale togolaise, Pr Edinam Kola (Doyen de la FSHS -Faculté des Sciences de l’Homme et de la Société-) a tenu à décliner les autres missions assignées à ces journées d’étude internationales conduites par la Chaire UNESCO:
«Défis partagés du développement: savoir, comprendre, agir».
Aux dires du Doyen Edinam Kola de la FSHS de l’Université de Lomé, il est constant qu’«il n’y a pas de développement sans la recherche». Car comme, il l’a précisé, «le but de la recherche, c’est de réussir à identifier les problèmes, de faire l’effort de les problématiser et de s’adapter à une méthodologie conséquente devant permettre au chercheur de prendre les informations les plus fiables en vue des décisions les plus adéquates pour se prémunir des ratés».

De même, à la faveur de ces quatre jours de travaux (08 au 11 juin 2022), les enseignants-chercheurs séniors et formateurs ont saisi l’opportunité pour conduire leurs jeunes (doctorants et masterants) vers la voie de la maîtrise des outils pour des travaux de recherches performants à même de favoriser l’atteinte des ODD (Objectifs de développement durable).

Pour Anne Le Naelou (sociologue de formation), Maîtresse de Conférence à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne (France), il est du devoir des aînés d’accompagner les jeunes qui font face aux défis contemporains. Elle a expliqué le sens et la portée du thème central des travaux de Lomé: «Il n’y a pas qu’une jeunesse, il y autant de jeunesses que de contextes: contextes sociaux, contexte rural et urbain, contexte de pauvreté ou de milieu aisé, jeunesse genrée, jeunesse incluse et non-incluse, chômage ou pas chômage».

L’Afrique est le continent qui enregistre le taux de chômage des jeunes le plus élevé au monde. Selon des estimations de la Banque mondiale pour la prochaine décennie, 11 millions de jeunes arriveront chaque année sur le marché du travail en Afrique. Ces jeunes qui représentent 60% des sans-emplois sont souvent freinés par l’exclusion sociale, économique et politique. L’experte de l’UNESCO, Anne Le Naelou précise que les jeunes femmes sont les plus touchées dans ce lot. La tenue du Colloque international de Lomé s’inscrit donc dans la perspective d’impliquer les communautés scientifiques dans leurs diversités plus que jamais sollicitées par les Etats et les sociétés. Ces chercheurs devront les accompagner à répondre aux problématiques contemporaines.

Akoyi A. & Kodjo T.
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