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Journée de l’enfant africain 2022: La CNDH et ses partenaires ont évalué les progrès réalisés en matière de politiques visant l’élimination des pratiques néfastes affectant les enfants

Publié le jeudi 23 juin 2022  |  CNDH
Atelier
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Atelier de la CNDH sur les `droits successoraux du conjoint survivant et des orphelins`
Lomé, le 12 août 2019. Relais de la Caisse. Atelier de la CNDH sur les `droits successoraux du conjoint survivant et des orphelins`. La CNDH sensibilise les femmes-FAT (Epouses des corps habillés) sur leurs droits successoraux. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le juge Yaovi SRONVI, rapporteur de la CNDH. Cette rencontre précède celle qui aura lieu à Vogan.
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La commémoration de la journée de l’enfant africain est un événement annuel en mémoire du massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Pour le compte de l’édition 2022, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a organisé une rencontre d’échanges sur l’état des progrès accomplis dans la mise en œuvre des politiques visant à éliminer les pratiques traditionnelles néfastes pour les enfants depuis 2013. Les acteurs étatiques et non étatiques ont pris part à cette activité commémorative au siège de la Commission à Lomé. Les travaux ont été présidés par la vice- présidente de la CNDH, Madame ATITSO Afi.


Faire une évaluation des politiques et programmes adoptées pour lutter contre les pratiques culturelles néfastes préjudiciables au développement de l’enfant depuis 2013 en vue de planifier les actions futures, tel est l’objectif de cette rencontre d’échanges. Ont répondu présents à ce rendez-vous, les représentants des institutions de la République et ministères concernés, des leaders religieux et des organisations de défense des droits de l’enfant.

Au cours des travaux, les participants ont écouté une série de communications sur le bilan des politiques et leur mise en œuvre, ainsi que sur des cas pratiques. Les intervenants ont relevé des progrès réalisés grâce aux efforts conjugués des acteurs œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfant tout en passant en revue de nombreuses difficultés à aplanir.

Au nombre des progrès à capitaliser, on peut faire mention de la réduction de moitié de la durée de séjour dans les couvents qui passe de 90 à 45 jours.

Pour faire efficacement face aux défis identifiés, il importe d’amener les populations à changer de mentalités à travers une intensification des activités de sensibilisation. Il a été également jugé utile d’impliquer davantage les chefs traditionnels et d’autres leaders d’opinion dans la conception et l’exécution des programmes de lutte contre les pratiques culturelles néfastes.

Il est également productif d’entretenir un dialogue permanent entre leaders religieux, médecins, et tradipraticiens. L’objectif est d’établir des passerelles entre les normes sociales existantes et les normes internationales relatives aux droits de l’homme.
A l’ouverture comme à la clôture, la vice-présidente de la CNDH, Madame ATITSO Afi a particulièrement insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de travailler en synergie à l’effet d’obtenir les résultats escomptés. Elle a vivement souhaité que des rencontres de ce genre se tiennent fréquemment pour plus d’efficacité.

Il faut rappeler que la journée de l’enfant africain a été instaurée en 1991 par l’Organisation de l’unité africaine ( OUA ) en souvenir des centaines d’élèves noirs fauchés dans la fleur de l’âge le 16 juin 1976 par la police sud-africaine qui n’a pas toléré leur marche pour revendiquer leur droit d’être formés en leur propre langue.
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