Le Togo fait désormais partie des pays membres du Commonwealth. La décision a été officiellement annoncée ce samedi par l’Organisation à l’issue de son 26è sommet (CHOGM) tenu les 24 et 25 juin 2022 à Kigali au Rwanda.
L’adhésion du Togo à cette vaste communauté intergouvernementale est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 2014 sous la houlette du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le grand artisan de ce succès.
Cette admission est la résultante de la politique d’ouverture, de l’efficacité, de la perspicacité et du dynamisme de la diplomatie du Chef de l’Etat. Cette démarche d’intégration avait aussi reçu l’aval de l’Assemblée nationale le 22 avril dernier et bien d’autres institutions de la République, des acteurs politiques, économiques, sociaux et diplomatiques, après consultations.
En admettant le Togo dans son sein, l’organisation manifeste sa reconnaissance à l’endroit de notre pays qui s’est positivement illustré dans ses efforts en matière de démocratie, des droits de l’homme, de la séparation des pouvoirs, du développement durable qui sont des critères fondateurs du Commonwealth.
L’autre atout majeur du Togo reste ses acquis historiques. Ancienne colonie britannique, le Togo conserve des liens indissociables avec la Grande Bretagne et l’ensemble de ses anciennes colonies qui forment majoritairement aujourd’hui le Commonwealth.
Tous ces facteurs ont été rendus favorables grâce à la diplomatie active du Président de la République à travers ses consultations régulières et fructueuses avec les responsables du Secrétariat général du Commonwealth et le Premier ministre britannique, Boris Johnson.
Réagissant à l’annonce de l’acceptation de la candidature du Togo, le Chef de l’Etat estime que «l’adhésion du Togo à cette grande famille est une évolution que nous avons souhaitée dans une perspective de renforcement de la coopération entre Etats et des brassages entre les peuples».
Ainsi l’entrée du Togo dans cette organisation qui compte 54 pays dont 19 pays africains, offre de nouvelles opportunités et des avantages certains à notre pays sur les plans diplomatique, économique, social et culturel. Une fois de plus, c’est un signe du rayonnement du Togo.
Cette adhésion permet à notre pays de mieux élargir le champ de ses rapports, diversifier davantage ses relations d’amitié et de coopération et renforcer le partenariat avec les pays anglophones de la CEDEAO, membres du Commonwealth.
Le pays va ainsi reconfigurer ses relations pour entrer dans une nouvelle sphère d’influence et porter plus haut sa voix dans le concert des nations.
Le Togo qui a amorcé une restructuration profonde de son économie, sera une nouvelle terre d’investissement du secteur privé des Etats membres du Commonwealth.
Le Togo, en s’ouvrant au monde anglophone, pourra ainsi diversifier ses partenariats stratégiques, attirer des investisseurs dans ce gigantesque marché de plus de 2,4 milliards de consommateurs qui reste de vrais débouchés pour les exportations des produits nationaux togolais. Le Togo pourra ainsi augmenter ses sources de revenus pour le bonheur et le bien-être des populations.
Le pays va également bénéficier du Fonds pour la Coopération technique (CFTC) de cette organisation inter-gouvernementale pour la mise en œuvre des projets prioritaires de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Cette adhésion offre par ailleurs des opportunités au Togo dans les domaines techniques, de la culture et de l’éducation à travers des voyages d’étude et de travail.
Créée en 1949, l’Organisation est composée pour la plupart d’anciens territoires sous la colonisation britannique exceptés le Cameroun, le Mozambique et le Rwanda. Depuis lors, elle a connu beaucoup d’évolution et ne cesse de s’ouvrir à tous les pays épris de paix, de liberté et engagés dans la promotion des valeurs démocratiques, des droits de l’homme, de gouvernance et respectueux du principe de non- ingérence.