Le Premier ministre Albert Ouédraogo a présenté à la classe politique, le chronogramme des futures élections qui mettront un terme à la transition. Un référendum constitutionnel est prévu pour la fin de l'année 2024 et des élections générales en février 2025. À la suite d'Assises nationales, le gouvernement de la transition, au pouvoir depuis le coup de janvier, avait décidé de s'accorder 36 mois avant un retour à l'ordre constitutionnel. Un délai jugé nécessaire par la junte pour ramener la paix dans le pays, mais jugé trop long par la Cédéao qui demande un chronogramme plus raisonnable.
À trois jours d'un nouveau sommet de la Cédéao, les autorités burkinabè persistent et signent. Leur chronogramme n'a pas évolué, au nom du retour à la sécurité. Pour Eddie Komboïgo, ancien chef de fil de l'opposition avant le coup d'État, ce projet est cohérent et devrait être appuyé.
« L’intégralité de notre pays ne serait être reconquise dans des délais très courts. Ce que nous demandons à la Cédéao, c’est d’apporter un appui logistique, financier, d’accompagner la transition pour atteindre ces objectifs. Et la réalisation des élections se passera d’une manière transparente, libre et inclusive. »... suite de l'article sur Autre presse