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Enquête pour corruption au Togo : Bolloré conteste sa mise en examen

Publié le vendredi 1 juillet 2022  |  Sud Ouest
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration. Vincent BOLLORE.
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Vincent Bolloré conteste sa mise en examen dans une affaire où la direction de son groupe est soupçonnée d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry en Guinée.

L’homme d’affaires Vincent Bolloré a saisi la cour d’appel de Paris pour contester sa mise en examen dans une enquête pour corruption dans l’attribution de la gestion d’un port au Togo, a-t-on appris ce mercredi 1er juin de sources proches du dossier.

M. Bolloré a saisi la cour après le refus d’une juge d’instruction de lui accorder le statut plus favorable de témoin assisté, selon l’une de ces sources. Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, s’est associé à la requête de M. Bolloré qui sera examinée le 30 juin. Les deux hommes contestent également le refus de la juge financière de clore les investigations.

Pour décrocher la gestion de deux ports en Guinée

La direction du groupe Bolloré est soupçonnée d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry en Guinée via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV. Selon une source proche du dossier, l’avocat général doit requérir le rejet des requêtes, en s’appuyant notamment sur «l’existence d’un pacte de corruption» révélée par les investigations.

Selon une autre source proche, la défense conteste le délit de corruption et rappelle que le délit de trafic d’influence international n’était pas punissable en France avant 2014. Les avocats de MM. Bolloré et Alix, Céline Astolfe et Olivier Baratelli n’ont pas souhaité réagir, assurant avoir «confiance en la justice».

MM. Bolloré et Alix, ainsi que Jean-Philippe Dorent, directeur international de l’agence Havas, filiale de Bolloré, sont mis en examen depuis 2018 dans l’information judiciaire ouverte cinq ans plus tôt pour «corruption d’agent public étranger, abus de confiance et complicité d’abus de confiance» en Guinée et au Togo entre 2009 et 2011. Ils ont cependant obtenu en 2019 l’annulation de leur mise en examen pour une partie des infractions concernant la Guinée, pour cause de prescription.

Si le statut de témoin assisté était accordé à MM. Bolloré et Alix, les poursuites seraient abandonnées et ils échapperaient ainsi à un procès.

Une sorte de «plaider-coupable» à la française
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