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Ousmane Diagana (Banque mondiale) : «Les bailleurs de fonds doivent investir dans l’agriculture africaine»

Publié le lundi 4 juillet 2022  |  L'OPINION
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© Autre presse par Banque Mondiale
Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, O. Diagana et V. Dogbé ont procédé au lancement du `Projet de services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle` au Togo.
Lomé, le 28 octobre 2021. Centre de santé de Cacaveli à Lomé. Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana et le Premier ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé, ont procédé au lancement du `Projet de services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle` au Togo. Financé par la Banque mondiale pour un montant de 70 millions de dollars (environ 39 milliards 500 millions de FCFA), ce projet vise à améliorer les services essentiels de santé et de nutrition et la qualité des soins pour les femmes enceintes, les enfants et les populations vulnérables dans les 5 régions du Togo. Ousmane Diagana
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«Il faut trouver le juste équilibre entre la modernisation des exploitations et l’appui à l’agriculture familiale. Il ne faut surtout pas abandonner les petits exploitants».


La Banque mondiale a déjà mobilisé 5,1 milliards pour l’agriculture ainsi que la mobilisation des ressources hydriques et l’électrification au Sahel, rappelle son vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

Quel est l’impact de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine?

Ces deux crises viennent se superposer à celles liées au dérèglement climatique et aux conflits en Afrique. Elles viennent saper l’élan des réformes structurelles entreprises. Avant la pandémie, l’Afrique de l’Ouest et centrale a connu une longue période de croissance qui a permis de réduire le taux de pauvreté, à 25 à 30 % en moyenne. La croissance repart depuis la fin de la pandémie (3,3% en 2021 et 4,3% attendu en 2022) dans ces deux régions mais elle reste insuffisante en raison de l’essor démographique.

Nous craignons que le nombre de pauvres (15 millions de personnes) double en raison de la crise alimentaire. Les perturbations des chaînes logistique et d’approvisionnement ont entraîné une raréfaction des produits et une envolée des prix. Il y a des risques de famine alors que la production alimentaire est largement déficitaire. Une partie de la population sera probablement obligée de quitter son terroir pour aller vivre ailleurs. Compte tenu de la difficulté d’accéder aux engrais, le niveau de production agricole va baisser. La Banque mondiale investit actuellement 570 millions de dollars, notamment dans les programmes d’irrigation autour du fleuve Sénégal pour renforcer le niveau de sécurité alimentaire. Nous veillons à ce que les populations les plus vulnérables aient accès aux filets sociaux et des aides pour financer leurs petites activités économiques.


Les bailleurs de fonds vont-ils réinvestir massivement dans l’agriculture ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, un certain nombre d’initiatives internationales ont été prises pour investir davantage dans l’agriculture. Il est important de mobiliser des ressources alors que peu de pays consacrent 10 % de leur budget national au développement agricole, conformément à la déclaration de Maputo. Il faut inscrire davantage l’agriculture dans les programmes de développement, investir dans la formation des techniciens et la transformation des produits, améliorer la gestion des ressources et
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