Assainissement dans les cimetières: Tolérance communale zéro à l’égard des tombes dégradées à Bè-Kpota à partir du 30 septembre!

Publié le mardi 5 juillet 2022 | aLome.com

© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Des fidèles catholiques prient pour les défunts de leur Eglise et du monde.
Lomé, le 02 novembre 2018. Cimetière de Bè. Des fidèles catholiques prient pour les défunts de leur Eglise et du monde.

L’information émane de la Mairie du Golfe 1, et elle procède des travaux d’assainissement lancés dans les diverses communes du Grand-Lomé (somme des Préfectures du Golfe et d’Agoènyivé) depuis la tenue des premières élections communales de l’ère démocratique du Togo, le 30 juin 2019.

Les familles en possession de tombes en état de dégradation avancée dans le cimetière de Bè-Kpota disposent d’un délai de 3 mois pour les rénover et rendre salubre ce cimetière. A compter du 30 juin 2022. C’est le sens d’une note de la Mairie du Golfe 1 dont le territoire communal englobe le cimetière précité, l’un des plus vastes de la capitale togolaise. Le délai des trois mois passé, la Mairie du Golfe 1 va prendre les dispositions idoines pour récupérer et disposer des espaces occupés par ces tombes dégradées (généralement par négligence ou oubli).

Désormais à la limite de ses capacités malgré l’ouverture d’une nouvelle aile ces 24 derniers mois, le cimetière de Bè-Kpota cède de plus en plus la place à ceux situés au sud-ouest de Lomé qui continue d’allonger sa conurbation.
Le phénomène de la dégradation avancée et préoccupante de certaines tombes touche aussi le cimetière de la Plage, l’un des plus vieux du Togo.

Les cimetières de Bè-Kpota et de la Plage abritent les tombes d’illustres personnalités du Togo d’avant et post-période de l’indépendance. Ces deux ‘ossuaires’ ont la particularité de ne pas jouir de travaux d’assainissement continuels, alors même qu’ils sont situés pour l’un en plein cœur de la capitale, et pour l’autre dans l’une des aires communales les plus peuplées et vieilles de Lomé.

Les élus locaux élus issus des élections du 30 juin 2019 et leur ministère de l’Administration territoriale s’étripent de façon cyclique autour de l’interprétation de la loi sur la décentralisation sur les prérogatives communales et celles réservées à ce Ministère. Ou encore celles du DAGL (District autonome du Grand-Lomé) encadré par une disposition législative spéciale.

Les élections communales du 30 juin 2019 sont venues mettre un terme au statut des Délégations spéciales qui faisaient office de Mairies au Togo depuis 1987. Le scrutin de juin 2019 correspond ainsi aux premières joutes électorales en la matière, depuis l’ouverture du débat démocratique au Togo le 05 octobre 1990.

Edem G.

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