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Mort violente et subite de 7 enfants à Margba: Les FAT reconnaissent une bavure militaire et s’engagent à une non-réédition

Publié le jeudi 14 juillet 2022  |  aLome.com
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© Ministère par Ministère des Armées
Les FAT ont présenté leurs vœux du nouvel an 2022 à leur ministre de tutelle, Mme Essossimna Marguerite Gnakade.
Lomé, le 06 janvier 2022. Les FAT (Forces Armées Togolaises) ont présenté au ministère des Armées leurs vœux du nouvel an 2022 à leur ministre de tutelle, Mme Essossimna Marguerite Gnakade. La délégation a été conduite par le Chef d’état major général des Forces Armées Togolaises, le général de brigade Dadja Maganawe
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La mort violente et subite de 7 enfants dans le village de Margba (à Natigou, dans la Région des Savanes, commune Tône 4, extrême nord-est du Togo) est due à une bavure d’une attaque aérienne de l’opération Koundjoaré (dans les Savanes). C’est la conclusion officielle d’une enquête des FAT (Forces armées togolaises) ouverte depuis le 10 juillet dernier.

C’est la lecture d’un communiqué du CEMG (Chef d’état-major général) des FAT par le lieutenant-colonel Sama Soussou (porte-parole de la grande muette) ce 14 juillet sur les antennes de TVT (Télévision publique) qui a permis de lever les zones d’ombre sur ce que beaucoup d’observateurs militaires ou experts sécuritaires assimilaient, en off, depuis le week-end écoulé à une «bavure militaire» claire et nette.

Dans le cadre de la lutte anti-terroriste, le commandement de l’opération Koundjouaré a «renforcé le contrôle aérien et terrestre de la zone qui renferme le village de Margba», a décrit la sortie du CEMG. C’est au cours de l’une de ces opérations «qu’un aéronef en patrouille nocturne a pris malencontreusement pour cible un groupe de personnes qu’il a confondu à une colonne de djihadistes en mouvement», a reconnu le communiqué sus-mentionné. En allusion au groupe d’enfants pris pour cible dans la nuit du 09 au 10 juillet 2022.

Les FAT «expriment leur regret face à ce drame et renouvellent leurs sincères condoléances aux familles éplorées tout en souhaitant encore prompt rétablissement aux blessés» pour ce faire. «Les FAT prendront toutes les dispositions nécessaires au sujet de ce douloureux évènement, et mettront tout en œuvre pour prévenir la survenance de ce genre de drame à l’avenir», ont davantage concédé les Forces de défense et de sécurité du Togo. «Les FAT réitèrent leur détermination à servir et à protéger les populations togolaises et le territoire national», a conclu ce texte communiqué à travers lequel l’armée togolaise a fait amende honorable.

Dans un communiqué en date du 11 juillet, la CNDH (Commission nationale des Droits de l’Homme) avait rappelé qu’elle «prend acte de l’enquête ouverte sur l’explosion de Margba et avait invité le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour élucider les circonstances de ce drame».
Dans un communiqué laconique datant du 10 juillet dernier, le CEMG (Chef d’état-major général) des FAT, le Général de Brigade Dadja Maganawé avait annoncé l’ouverture d’une enquête officielle sur le drame de Margba. «Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de cette explosion et identifier les auteurs», avait précisément détaillé le CEMG. Tout en précisant que les «sept morts enregistrés dans la nuit de samedi à dimanche dans le village de Margba (préfecture de Tône) ont été victimes d’une explosion». Cette sortie officielle avait aussi indiqué que deux autres personnes ont également été blessées dans cet évènement douloureux.

Quatre jours plus tard, officiellement, les circonstances de ce drame ont été identifiées mais «l’identification officielle des auteurs» n’a pas été rendue publique.

C’est à travers un projet de décret adopté le 13 juin 2022 lors de la tenue du 13è Conseil des ministres (en 2022) du Gouvernement togolais que l’Etat du Togo a instauré l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes. «Notre pays a été victime d’une attaque djihadiste dans la nuit du 10 au 11 mai 2022 visant un poste avancé du dispositif de l’opération Koundjoaré situé dans la localité de Kpékpakandi (préfecture de Kpendjal)», a rappelé l’exécutif togolais pour justifier sa démarche.

Edem G.
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