L’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) dénonce une fois de plus, l’injustice, la torture et l’arbitraire dont sont victimes Olivier Amah Poko, président de l’association détenu, Abass Kaboua, les 7 détenus de l’affaire d’atteinte contre la sûreté de l’Etat et ceux de l’affaire des incendies des marchés.
Pour exiger leur libération, l’ASVITTO appelle à un sit-in qu’elle organise demain vendredi 16 août devant le ministère de la justice.
Les responsables de l’ASVITTO annoncent que« l’heure est très grave » à cause du choix délibéré du régime en place de laisser les « gens qui les dérangent » mourir en détention.
« Serons-nous une fois encore spectateurs de la répétition de ce cruel scenario qui est sinistrement sculpté pour tuer les hommes politiques ? Le commandant Olivier Amah Poko inculpé depuis le 27 mai 2013 est actuellement malade à la prison civile d’Atakpamé et jusqu’aux dernières nouvelles, aucun soin ne lui est encore administré », déplore le porte-parole de l’ASIVITTO.
Craignant de voir récidiver le décès en détention du militant de l’Alliance pour le Changement (ANC) Etienne Yakanou, les responsables de ladite association ont appelé les organisations de droits de l’homme et les chancelleries d’intervenir auprès du pouvoir de Faure Gnassingbé.
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