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Contexte économique marqué par la crise et l’inflation: Le FMI propose au Togo un bouquet de solutions à court et moyen termes

Publié le jeudi 21 juillet 2022  |  aLome.com
Togo:
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Togo: Présentation du rapport du FMI portant sur les perspectives économiques régionales de l`Afrique sub-saharienne.
Lomé, le 21 juillet 2022. Salle Evala de l`Address Hotel 02 Février. Présentation du rapport du FMI portant sur les perspectives économiques régionales de l`Afrique sub-saharienne. Maximilien Kaffo, Représentant-résident du FMI au Togo.
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A l’instar de tous les Etats à l’échelle mondiale, le Gouvernement togolais n’a de cesse de penser aux voies et moyens devant permettre d’amortir l’impact conjugué de la pandémie de la Covid-19, les corollaires de la guerre entre la Russie et l’Ukraine et l’insécurité qui menace la sous-région ouest-africaine. En ce moment crucial où les couches les plus vulnérables semblent exaspérées, le FMI (Fonds Monétaire International) décide de suggérer un certain nombre de solutions à court et à moyen termes en vue d’alléger le joug du phénomène de vie chère.

Les mesures que propose l’institution monétaire ont été égrenées par le Représentant-résident de ladite institution à Lomé, Maximilien Kaffo, ce jeudi 21 juillet 2022. Ce fut à la faveur de la présentation du rapport de l’institution devant un parterre de personnalités composées pour la plupart d’acteurs du ministère de l’Economie et des Finances et des partenaires au développement.

Au rang des solutions à court terme, primo, le FMI suggère à l’Etat togolais de venir en aide aux couches vulnérables de façon ciblée. «Au lieu de faire des subventions généralisées pour les produits pétroliers ou pour les produits alimentaires». Maximilien Kaffo recommande «des subventions vraiment ciblées, c’est-à-dire des subventions qui vont directement vers les populations les plus affectées, ceux qui n’ont pas les moyens de joindre les deux bouts du mois».
Secundo, selon des experts monétaristes, il convient à tout Etat, en ces moments inflationnistes, de savoir gérer le compromis qu’il y a entre l’inflation et la croissance. Dans un contexte d’inflation, il s’avère bénéfique au niveau des Banques centrales d’augmenter les taux d’intérêt pour venir à bout de l’inflation.

Tertio, il est préconisé d’agir sur la gestion de la pression sur les taux de change. Sur ce point le Représentant-résident explique: «On est à un niveau historique en terme de dépréciation de l’Euro par rapport au dollar. Malheureusement, certains pays de la sous-région, malgré cette dépréciation, devraient être ouverts à une dépréciation encore plus importante pour pouvoir préserver les réserves».

En ce qui concerne les solutions à moyenne portée, l’Institution recommande la diversification des investissements. Ceci pour s’assurer qu’on ne soit pas tout simplement dans l’exportation des produits de base. Certes, il faut augmenter la production mais la diversifier. Il devient également impérieux pour les pays de la sous-région notamment le Togo d’entamer le processus de transformation des produits locaux en vue de moins dépendre de l’étranger.

Tel que le prévoit par la «Feuille de route du gouvernement togolais 2020-2025», le FMI conseille fortement de favoriser l’investissement privé. Le Togo a jeté les bases de l’investissement privé à hauteur de 50% d’ici 2025.


Edem G. & K. T.
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