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Egalité des genres: Les Nations Unies lient la survivance des grossesses non désirées dans le monde au manque de développement

Publié le lundi 25 juillet 2022  |  aLome.com
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© aLome.com par Parfait
Le FNUAP TOGO organise un Atelier régional centré autour de l`accès universel aux services de santé sexuelle et de la reproduction
Lomé, le 19 aoȗt 2015. Hôtel Sarakawa. Ouverture solennelle de l`Atelier régional organisé par FNUAP Togo sur l`accès universel aux services de santé sexuelle et de la reproduction, de santé maternelle et de planification familiale, basés sur les Droits de l`Homme. Des délégués des bureaux UNFPA de la Région Afrique de l`Ouest et du Centre prennent part à cette rencontre.
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A la faveur de la Journée internationale de la population célébrée chaque 11 juillet, le FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la Population) publie un rapport sur la situation de la population mondiale. D’un volume de plusieurs dizaines de pages, ce rapport 2022 établit un lien entre le développement et les récurrences des grossesses non voulues.


Selon l’agence onusienne spécialisée dans les questions sexuelles, reproductives et démographiques, il est constant que «le manque de développement favorise la prévalence des grossesses non intentionnelles».
En 2015, l’ensemble des pays membres de l’ONU se sont fixé un objectif. Celui de parvenir à l’égalité des genres aux cours des années à venir. Selon ces pays, l’égalité entre l’homme et la femme constitue un prérequis du développement humain. Sept ans plus tard, les experts en viennent à une conclusion : plus les femmes ont le pouvoir de décider de leurs relations sexuelles, l’utilisation des contraceptifs et les soins de santé procréative, moins il y a des grossesses involontaires voire précoces.

Le rapport de l’agence Onusienne souligne notamment: «Le taux actuel des grosses non intentionnelles est en baisse par rapport aux années précédentes, probablement en raison des progrès accomplis en matière de développement au cours de la période» concernée par l’étude. Et de préciser que le taux annuel de grossesses non intentionnelles est passé de 79 pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en 1990, à 64 pour mille en 2019. Ce taux de 64 pour mille révèle une réalité encore triste.

Au moins 6% de ces femmes dans le monde subissent une grossesse non intentionnelle chaque année. Ces chiffres varient sensiblement en fonction des pays et des régions. Le rapport précise toutefois que malgré cette diminution du taux de grossesses non voulues, «le taux mondial d’avortement reste pratiquement inchangé. Celui-ci étant estimé à 39 pour 1000 femmes en âge de procréer sur la période 2015- 2019».

Dans les pays à revenu élevé et à fort niveau de développement, on remarque que les femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfants sont davantage en mesure d’éviter les grossesses non intentionnelles. Selon les estimations contenues dans le document du FNUAP, environ 73 millions de grossesses intentionnelles ou non sont volontairement interrompues annuellement dans le monde.

L’IVG (Interruption volontaire des grossesses), une question qui divise l’opinion internationale en général et particulièrement aux USA sous gouvernance Joseph Biden. L’ONU recommande aux Etats d’accroître leurs efforts afin de prévenir les grossesses non désirées.
Car cela entraînera des bénéfices tangibles en matière de développement.
Une grossesse non-intentionnelle est celle contractée par une femme alors que cette dernière ne voulait pas concevoir un enfant ou qu’elle aurait préféré différer cette maternité.


Akoyi A. & K. T.
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