Les élèves au Togo sont en vacances depuis la mi-juillet et vont retourner en classe à la mi-septembre 2022. Leurs résultats globaux ont été salués en Conseil des ministres ce 25 juillet, le 17è de l’année 2022 tenu au Togo par l’équipe Dogbé I.
C’est une communication présentée par le ministre Kokoroko en charge des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat en Conseil des ministres qui a livré une photographie globalisante de l’année scolaire 2021-2022 au Togo. La grand-messe gouvernementale a saisi cette occasion pour adresser «ses félicitations aux apprenants, aux encadrants ainsi qu’aux parents d’élèves qui se sont mobilisés pour aboutir aux résultats obtenus, en particulier pour ce qui est de la progression du nombre de filles parmi les admis», fait remarquer le communiqué officiel sur le sujet.
«Les taux de réussite suivants ont été enregistrés: pour le Certificat d’études du premier degré (CEPD), 93,30% ; pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 82,99% ; pour le Baccalauréat première partie de l’enseignement général, 78%; pour le Baccalauréat première partie de l’enseignement technique, 71,71%, et pour le baccalauréat deuxième partie des enseignements général et technique, 74,34%», a détaillé l’exécutif togolais autour de ces résultats scolaires satisfaisants dans l’ensemble.
Pour pérenniser de telles performances éducatives, l’Etat togolais compte capitaliser les acquis de l’année scolaire 2021-2022: «L’année scolaire 2021-2022 qui s’achève a été marquée par la mise en place progressive de nouveaux procédés de pilotage de l’ensemble du système, dans le but d’améliorer substantiellement les performances scolaires. Cet objectif a été atteint au regard des résultats obtenus aux différents examens nationaux. Dans le but de poursuivre l’amélioration du système éducatif, les actions et réformes ayant conduit à l’obtention de ces résultats encourageants nécessitent d’être complétées et consolidées par d’autres mesures en perspective». «Ceci, dans un climat de maintien constant de dialogue et de concertation avec les organisations syndicales d’enseignants et de parents d’élèves et pour le devenir des élèves», s’engage le Gouvernement.
Ce satisfecit officiel décerné par l’Etat ne cache pas le récurrent mal de baisse de niveau observable dans les faits et gestes des produits du système éducatif togolais depuis les années 90. Par ailleurs, en dépit du calme syndical qui a marqué la seconde moitié de l’année académique 2021-2022, plusieurs enseignants demeurent en prison à la suite de divers mouvements de débrayage. D’autres ont carrément perdu leurs postes dans la Fonction publique après des mouvements de grève. L’inadaptation entre les curricula de formation et les emplois proposés sur le marché de l’emploi au Togo est l’autre chantier en cours dans le monde éducatif piloté par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle du pays.