Le Togo, la Guinée et la Côte d’Ivoire après la phase pilote d’utilisation des langues nationales comme celles d’enseignement en milieu scolaire, envisagent de passer à une nouvelle étape. Celle de l’extension et généralisation. Les responsables des ministères des enseignements de ces différents pays sont à Lomé pour jeter les bases de ce paradigme.
A cette rencontre de Lomé qui se déroule dans un format de symposium, les experts des trois pays et leurs partenaires, vont s’investir à trouver la réponse à la question : comment réformer le système éducatif pour prendre en compte les langues nationales dans l’enseignement ? Ils vont de fait, réfléchir sur l’importance des langues maternelles dans la scolarisation en s’inspirant de l’expérience de l’enseignement bilingue du Burkina-Faso.
Selon des experts, à l’image de Yao Ydo, directeur du Bureau International d’Éducation de l’UNESCO, les langues nationales comme celles d’enseignement ont des avantages innombrables.
«L’apprentissage dans les langues nationales réconcilie les peuples et leurs cultures, préserve les patrimoines, facilite l’assimilation et la maîtrise des apprentissages, renforce les compétences et favorise la créativité dans tous les domaines», a-t-il lancé.
Pour sa part, la directrice de l’IFEF Mona Larroussi soutient que l’enseignement bilingue «va de l’avenir de nos enfants». En rappel, 2 langues nationales notamment l’Ewé et le Kabyè sont enseignées au Togo depuis 1975.... suite de l'article sur Focus Infos