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Togo: Défenseurs des droits humains et journalistes renforcent leur sécurité

Publié le jeudi 28 juillet 2022  |  Global Actu
JPO
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH
Lomé, le 10 décembre 2018. Siège du CACIT. JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH. A travers ces JPO, le CACIT entendait sensibiliser, vulgariser les Droits humains et promouvoir ses activités.
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Une quarantaine de défenseurs des droits humains (DDH) et journalistes ont travaillé mercredi à Lomé sur leur sécurité physique et numérique, ainsi que sur la protection des données et le professionnalisme du travail des DDH. C’est à la faveur d’un atelier organisé par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), en collaboration avec Réseau sentinelle.

Une rencontre qui fait partie intégrante du projet Initiatives citoyenne pour l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité au Togo (IMPACT) soutenu financièrement par Bröt fur die Welt.
A l’ouverture des travaux, le président du collectif organisateur a dressé un tableau non élogieux de la situation dans le monde.

«De nombreux DDH, y compris des journalistes, voient leurs droits violés dans toutes les régions du monde», a lancé Me Claude Amegan.

Selon lui, le Togo ne fait pas exception à cette règle. Les défis pour ce groupe cible dans ce pays d’Afrique de l’ouest, restent réels et sérieux, a-t-il précisé. Il n’en veut pour preuve qu’un rapport de Reporter sans frontières (RSF) qui indique que la sécurité des journalistes, particulièrement des journalistes d’investigation dénonçant la corruption ou des affaires d’Etat, reste un problème préoccupant au Togo.

«Avec les nouveaux moyens de communication et de l’information, les risques pour les défenseurs sont réels et sérieux. En effet, partager, communiquer et stocker des informations numériques de façon plus sûre devient aussi des défis quotidiens. Les téléphones portables, les ordinateurs et internet sont les principaux moyens utilisés par les DDH pour communiquer et coordonner leur travail et pour collecter et stocker des données sensibles. Malheureusement, ce sont aussi les moyens les plus communs par lesquels les gouvernements et les corporations restreignent, manipulent et surveillent les activités des DDH », a-t-il déclaré.

Cet atelier, a-t-il rassuré, a pour objectif d’améliorer les connaissances des professionnels des médias et des DDH afin de leur permettre de mieux accomplir leur mission, d’être capables d’analyser les risques liés à leur travail et de mieux contribuer à leur propre sécurité et celle des autres.
Le représentant du ministre des droits de l’homme présent à l’ouverture de cet atelier a fait savoir que le gouvernement comprend la démarche.

«Il est vrai que les solutions envisagées par les États pour la prévention des menaces et attaques des pays se heurtent parfois aux normes des libertés fondamentales des citoyens. Je tiens à vous rassurer que le gouvernement entend continuer par œuvrer pour la défense du territoire dans un effort continu de respect des droits de l’Homme», a-t-il ajouté cependant.

Toute la journée, les participants à cet atelier ont passé en revue les instruments de protection pour les DDH, notamment les mécanismes internationaux, régionaux et nationaux de protection. Le cadre légal et institutionnel du travail journalistique a été revisité.

Jeudi, les participants vont parler de la sécurité numérique et de l’analyse de risques.
Pour rappel, cet atelier sur la sécurité physique et numérique des DDH et des journalistes a été précédé par un premier relatif à la restitution de formation en journalisme d’investigation suivie à Dakar par 2 journalistes togolais.
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