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Togo: Faure Essozimna Gnassingbé face au péril jihadiste

Publié le mercredi 3 aout 2022  |  Jeune Afrique
Terrorisme:
© Présidence par Présidence du Togo
Terrorisme: Faure Gnassingbé s`est déplacé pour la 3è fois dans les Savanes depuis l`attaque dans la nuit du 14 au 15 juillet.
Région des Savanes, ville de Dapaong, le 20 juillet 2022. Accompagné des membres de l`exécutif togolais, Faure Gnassingbé s`est déplacé pour la 3è fois dans les Savanes depuis l`attaque dans la nuit du 14 au 15 juillet. Il y a rencontré les forces vives de la Région économique la plus pauvre du pays.
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À la mi-juillet, des attaques d’une ampleur inédite ont frappé le pays, qui tente depuis de revoir son dispositif sécuritaire pour contenir la menace venue du Nord.

Ce 15 juillet, Faure Essozimna Gnassingbé assiste à un combat de lutte traditionnelle Evala dans sa ville natale de Kara lorsque, au milieu de la bataille, il doit se précipiter sur un autre front. Le président est attendu à Mandouri, dans la région des Savanes, frontalière avec le Burkina Faso, pour constater les dégâts d’une nouvelle attaque menée durant la nuit précédente par des groupes armés.

Sur place, des éléments des forces de défense et de sécurité déployés dans la zone rendent compte au chef de l’État de ces heures qui ont fait une vingtaine de morts. «En ces moments d’affliction, je réaffirme ma détermination à lutter contre le terrorisme, afin de protéger nos populations et garantir la paix et la quiétude», déclare-t-il alors.

Face au péril jihadiste qui ne cesse de se faire plus pressant, le président joue la carte de la proximité et du patriotisme.


Dialogue

Juste après l’attaque, le 18 juillet, Faure Essozimna Gnassingbé a convié une quinzaine de ministres, notamment le général Yark Damehane (Sécurité et Protection civile), Essozimna Marguerite Gnakadè (Armées) et Sani Yaya (Économie et Finances), autour de la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé pour une série d’échanges avec les différentes couches sociales de la région des Savanes. Avant de présider lui-même un dialogue à Dapaong.

Sous une tente, debout et d’un ton rassurant, il s’est fait chef de guerre et à appeler à une alliance nationale face aux terroristes. «Le pire n’est jamais sûr dans ce domaine», a-t-il clamé. «Aucune mort, aucune vie n’est banale. Pour nous, c’est un drame, une tragédie, des morts de trop», a-t-il poursuivi.
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