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Togo: Une trentaine de leaders politiques à la Primature ce 4 août pour soutenir la résilience nationale face à l’hydre terroriste

Publié le jeudi 4 aout 2022  |  aLome.com
Réunion
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Réunion d`information sur `l`extrémisme violent et les groupes terroristes` ce 04 août à la Primature du Togo.
Lomé, le 04 août 2022. Réunion d`information sur `l`extrémisme violent et les groupes terroristes` à la Primature du Togo, en présence de plusieurs acteurs politiques et de membres de l`exécutif togolais.
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Afin de venir à bout des menaces terroristes qui ébranlent la partie septentrionale de son territoire depuis novembre 2021, le Togo ratisse large dans le recueil de solutions. C’est ce qui justifie la première rencontre du genre entre la Cheffe du Gouvernement togolais et des leaders de partis politiques dans la capitale ce jeudi 04 aout 2022.

La rencontre aura duré plus de quatre heures d’horloge à la Primature entre le Gouvernement et des acteurs politiques, aussi bien ceux de la mouvance présidentielle que de l’Opposition. A cette première réunion, ils étaient une trentaine de représentants des principales formations politiques du pays: UNIR, UFC, ANC, MPDD, CAR, PSR, CPP, Bâtir, le NID, le Togo Autrement, NOVI, NET, MRC, etc.
Initié par l’exécutif, cette première réunion d’information et d’échanges avait pour objectif-clé d’éclairer la lanterne des acteurs politiques sur les modes opératoires des djihadistes, les mesures déjà engagées au front dans la région des Savanes et sur l’ensemble du territoire en général. Pour ce faire, les participants à la réunion du jour ont écouté des exposés, notamment ceux des services de sécurité, de la défense et d’autres acteurs engagés contre la menace djihadiste, depuis les premières incursions enregistrées au cours du mois de novembre 2021.
Les exposants ont notamment retracé la genèse de l’extrémisme violent dans la sous-région, comment la situation a évolué jusqu’à ce jour et les dispositions prises pour endiguer le mal dans la région ouest-africaine.
Au terme de la rencontre de ce jeudi, Christian Trimua, porte-parole de l’équipe Dogbé I a reprécisé les contours de ce rendez-vous Gouvernement-forces politiques: «La rencontre a permis de présenter aux partis politiques l’état de la sécurité sous-régionale en Afrique de l’ouest et les incidences que cela a pu avoir sur la sécurité de notre pays le Togo. Mais également de leur décliner l’ensemble des mesures qui ont été prises par l’exécutif d’un point de vue militaire, sécuritaire, économique et social pour accompagner la lutte». Le juriste Trimua a précisé en outre que ces dispositions ont été adoptées pour permettre à l’Etat togolais de se donner les moyens de la résistance et de résilience face à la menace djihadiste.

Une résilience collective contre les terroristes


La résistance et la résilience, ces deux mots qui président la riposte gouvernementale dans la région des Savanes, cible des quatre attaques violentes en l’espace de huit mois.
Les invités de la PM Victoire Dogbé ont livré leur lecture de la situation de l’heure. Ils ont également fait des propositions pour améliorer l’action de l’exécutif sur le sujet. De façon quasi-unanime, les politiques ont, au sortir la réunion de ce jour, salué la démarche engagée par le Gouvernement. Que ce soit le Mouvement Bâtir, l’UFC, on promet sensibiliser de façon accrue les concitoyens à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité.

Car estime-t-on, «pour gagner ce combat contre les agresseurs, les FDS ont besoin de la confiance des populations». Et Pr Komi Wolou, président du PSR de renchérir à la suite de son alter ego Me Tchassona Traoré du MCD: «Toutes les mesures déjà mises en œuvre et celles qui viennent d’être proposées doivent se conformer aux droits fondamentaux et respecter l’équité (…) Il s’avère ainsi indispensable de tout faire pour éviter des frustrations inutiles. Car ces frustrations justifiées ou injustifiées peuvent faire le lit du terrorisme et entraver la lutte».

In fine, tous ont convenu d’agir ensemble face à l’adversité qui agresse le pays. Le pouvoir s’est engagé à tenir compte des apports des uns des autres pour agencer ses stratégies de lutte. D’autres rencontres similaires seront organisées de l’avis des participants.

Edem G. & K. T.
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