Le sous-investissement prolongé dans le secteur pétrolier va affecter la disponibilité de réserves adéquates face à la demande croissante au-delà de 2023 (OPEP)
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a prévenu mercredi que le sous-investissement prolongé dans le secteur pétrolier va affecter «la disponibilité de réserves adéquates en temps voulu pour répondre à la demande croissante au-delà de 2023».
A court terme, l’OPEP a décidé, de concert avec ses alliés, de «relever sa production de 100.000 barils par jour en septembre», rapporte l’agence Chine nouvelle citant un communiqué publié à l’issue de la 31e Réunion ministérielle des pays membres et non membres de l’organisation.
Cette décision fait suite aux appels à une hausse plus rapide afin de maîtriser la montée des prix du brut.
Selon Chine nouvelle, cette Réunion ministérielle de l’OPEP a mis en lumière «l’évolution dynamique et rapide» du marché pétrolier, ce qui justifie les avertissements concernant les capacités des réserves à répondre à la demande croissante en pétrole au-delà de 2023″.
Les prix du pétrole brut demeurent élevés depuis quelques semaines, en raison d’un contexte de réserves restreintes et de tensions géopolitiques.
L’OPEP avait grandement réduit sa production de pétrole en 2020 en raison d’une chute de la demande due à la pandémie de COVID-19, avant de la relancer en juillet 2021.
La production des pays concernés aurait dû retrouver en théorie son niveau pré-pandémique à la fin du mois d’août, mais certains pays tels que l’Angola et le Nigeria étaient loin de remplir leurs objectifs de production en juin, selon le dernier rapport mensuel de l’OPEP cité par le média chinois.
La prochaine réunion ministérielle de l’OPEP aura lieu le 5 septembre.