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Le Togo explore la piste pour reboiser le bambou

Publié le mardi 9 aout 2022  |  Ministère de l’Environnement
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L’ambition du Togo est de mettre en terre au moins un milliard de plants d’ici à 2030. Pour y arriver toutes les initiatives allant dans ce domaine sont les bienvenues. C’est dans cette logique que le directeur Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR), Dr KWAKU Michael a séjourné au Togo pour rencontrer certains institutions et ministères dont le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) est le Lead.

Lors de l’audience que lui a accordée le ministre FOLI BAZI Katari, l’émissaire de l’INBAR, Dr KWAKU a expliqué les avantages qu’offrent les pays qui s’engagent dans le reboisement du bambou en termes de financement et de renforcement des capacités des acteurs. Le ministre a remercié l’INBAR pour tout ce qu’elle fait pour les pays et a promis que son pays va saisir cette opportunité.

Le 25 juillet 2022, une réunion d’information et de sensibilisation sur le bambou et le rotin s’est déroulée au ministère en charge de l’environnement. Elle a été présidée par le secrétaire général, Lt/ Col DIMIZOU A. Koffi en présence du Dr KWAKU Michael.

Cette rencontre a permis au Dr KWAKU Michael, directeur Afrique de l’Ouest de l’INBAR, accompagné du point focal INBAR au Togo, monsieur NAMBIEMA Aboudoulaye de présenter une communication sur le potentiel du bambou et du rotin dans le développement durable.

De cette communication du Dr KWAKU, les participants ont mesuré le degré de potentiel du bambou dans divers domaines tels que, la bioénergie, l’agroforesterie, la restauration des terres dégradées, des berges des cours d’eau, la construction des infrastructures, l’artisanat. Selon le communicateur actuellement le bambou est « la ressource forestière du futur » grâce à son pouvoir de séquestration de carbone.

Au Togo des efforts sont faits en termes de recherche sur le bambou, le pays dispose déjà d’un inventaire. De cet inventaire, 5 espèces de bambou sont répertoriées à l’état naturel et une vingtaine d’espèces importées.

En rappel, à l’agenda de cette visite, des séances de travail avec les potentiels partenaires techniques et financiers sont prévues afin de susciter en eux un accompagnement conséquent au Togo pour booster le secteur du bambou et du rotin comme c’est le cas au Ghana et au Kénya. L’organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR) est une agence intergouvernementale basée à Beijing en Chine.



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