En 2022, la demande mondiale du pétrole s'élèvera à 99,7 millions de barils par jour (bpj) avant d'atteindre 101,8 millions de bpj l'année suivante, a prévu jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Dans son dernier rapport sur le marché de l'or noir publié ce jeudi, l'institution, dont le siège se trouve à Paris, a relevé sa prévision de demande de 380.000 barils supplémentaires par jour pour atteindre 2,1 millions de bpj sur l'ensemble de cette année.
Quant à la raison principale de cette augmentation, l'agence a expliqué que "des vagues de chaleur brûlante" cette été dans plusieurs régions et l'envolée du prix du gaz avaient dopé le recours au pétrole pour la production d'électricité ces derniers mois, "en particulier en Europe et au Moyen-Orient mais aussi à travers l'Asie".
L'AIE a noté que les prix du pétrole brut avaient déjà connu une chute d'environ 30 dollars par baril depuis juin. Contrairement à l'AIE, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a révisé à la baisse ce jeudi de 260.000 bpj ses prévisions de la croissance de la demande mondiale de pétrole, pour arriver à 3,1 millions de bpj cette année. Elle a prévu ainsi une demande mondiale de pétrole de 100,03 millions de bpj pour l'année 2022.