Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Togo: Terrorisme, djihadisme, extrémisme violent…L’AJPDH outille les professionnels des médias

Publié le lundi 15 aout 2022  |  Société civile Media
L’AJPDH
© Autre presse par Société Civile Media & WANEP
L’AJPDH (Association des journalistes pour la promotion des droits de l’Homme) mobilise les médias togolais.
Lomé, le 12 aout 2022. L’AJPDH (Association des journalistes pour la promotion des droits de l’Homme) mobilise les médias togolais en vue de leur contribution à la consolidation de la paix et à la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes.
Comment


L’Association des journalistes pour la promotion des droits de l’homme (AJPDH) mobilise les médias togolais en vue de leur contribution à la consolidation de la paix et à la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes. Alors que le Togo est confronté, ces derniers temps, à des attaques terroristes, elle a initié, ce vendredi 12 août, une journée de formation à l’intention des journalistes de Lomé. Il s’agissait de les outiller sur les réels contours du terrorisme et de l’extrémisme violent et d’élargir leurs connaissances sur ces nouvelles formes de menace.

La formation se situe dans le cadre du «Projet d’appui à la sensibilisation et à la formation des professionnels des médias à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent» initié par l’AJPDH. Ce projet vise, de façon spécifique, à former et sensibiliser les professionnels des médias sur les phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme violent en vue de leur permettre de contribuer efficacement à la lutte contre ces fléaux.

«Notre pays devient depuis quelques temps le théâtre d’attaques terroristes. Et il est vrai que les forces de défense et de sécurité sont en première ligne pour lutter contre cela. Mais en tant que médias dont le rôle premier est d’informer, nous devons avoir des notions pour accompagner le gouvernement dans cette lutte parce que c’est une affaire qui nous concerne tous», explique Estelle Koudjonou, présidente de l’AJPDH.

Alors qu’il a été constaté la diffusion d’images choquantes sur les réseaux sociaux et même dans certains journaux après les dernières attaques survenues dans le nord du Togo, la formation a également permis aux professionnels des médias de cerner le mode de traitement des informations liées au terrorisme pour une gestion efficace des productions journalistiques.

«Avant de contribuer à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, les médias doivent forcément maitriser les différents concepts liés à ces phénomènes pour savoir comment traiter l’information dans notre contexte assez délicat et sensible. Nous devons faire attention pour ne pas semer la psychose au sein de la population», indique la présidente de l’AJPDH.

Deux communications animées par des experts ont permis d’éclairer la lanterne des participants à la journée de formation. Le premier, intitulé ‘‘Terrorisme, djihadisme et l’extrémisme violent’’, a permis d’expliquer de façon approfondie les trois notions, souvent utilisées à tort et à travers aussi bien dans l’opinion publique que dans le traitement des informations liées au terrorisme.

La deuxième communication a été l’occasion de passer en revue les actions et efforts que déploie le gouvernement dans les zones menacées par le terrorisme.

Promoteur du site d’information générale Gapola.net, Thierry Affanoukoé estime avoir appris suffisamment de cette formation, notamment en ce qui concerne les éléments de langage nécessaires pour traiter avec efficacité les questions liées au terrorisme et à l’extrémisme violent.

«Nous écrivons et débattons du sujet sans forcément maitriser tous ses contours et les mots et expressions idoines pour en parler. Ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que le phénomène est nouveau chez nous. Cette formation a donc été pour nous l’occasion d’acquérir des notions et connaissances pour pouvoir mieux orienter nos articles», s’est-il réjoui.

La journée de formation, il faut le rappeler, a été ouverte par le Lt-Col Nikabou Labante, représentant le ministère togolais en charge de la Sécurité, et Olivier Yao Abarim, représentant la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires