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La Commission africaine de l’aviation civile liste les causes du sous-développement du transport aérien africain

Publié le mardi 23 aout 2022  |  APS
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© Autre presse par ASKY
Ouverture d’un vol domestique «Lomé-Niamtougou- Lomé» à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma (AIGE) le 10 juillet 2018
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Le manque d’harmonisation des réglementations existantes dans plusieurs Etats africains figure parmi les facteurs responsables du sous-développement de l’industrie du transport aérien en Afrique et de la mauvaise connectivité sur le continent, indique un communiqué transmis lundi à l’APS.

‘’L’absence de réglementation économique dans de nombreux Etats africains a conduit à une faible surveillance économique, ce qui représente un défi pour le développement durable du transport aérien en Afrique. Ceci, combiné au manque d’harmonisation des réglementations existantes, a entre autres contribué à une industrie du transport aérien sous-développée’’, analyse le texte.

Celui-ci a été rendu public à l’ouverture ce lundi, d’un atelier de cinq jours organisé par la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), en partenariat avec le Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Le communiqué explique que ‘’cela a aussi conduit à une mauvaise connectivité, à des coûts d’exploitation élevés et à un coût élevé du transport aérien’’. Citant le directeur régional adjoint du Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’OACI, Nika Mèhèza Manzi, le texte souligne que ‘’ces défis pourraient affecter la mise en œuvre réussie de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et du projet de marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA)’’.

‘’L’atteinte des objectifs de ces projets passera nécessairement par la mise en place d’un cadre réglementaire de surveillance économique solide avec des ressources humaines qualifiées et compétentes’’, a pour sa part souligné Angeline Simana, secrétaire générale par intérim de la CAFAC.

Elle a rappelé qu’une étude réalisée en 2019 montre que la réalisation du marché unique du transport aérien africain permettra d’atteindre une augmentation moyenne de 40 % du trafic d’ici 2038.

Le communiqué indique que l’atelier offrira l’occasion de sensibiliser les Etats et les Communautés économiques régionales à la rédaction du modèle de réglementation économique relativement aux orientations de l’OACI en la matière.

Il ajoute qu’il est prévu de renforcer les capacités des experts des Etats membres, ainsi que d’accroître les connaissances et la sensibilisation aux politiques et aux documents d’orientation de l’OACI.

L’atelier permettra également de recueillir des informations sur les capacités et le statut des Etats dans le domaine de la réglementation économique et de la surveillance du transport aérien. Au total, 25 Etats participent à cette rencontre.

Des experts en charge de la réglementation du transport aérien de l’Union africaine, de l’OACI et de la CAFAC prennent aussi part à cette rencontre.
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