72e session de l’OMS Afrique à Lomé: La Directrice régionale de l’OMS-Afrique a présenté son Rapport annuel 2021-2022

Publié le jeudi 25 aout 2022 | Agence de Presse Togolaise

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU). Dr Matshidiso Moeti

La pandémie de la COVID-19 est le principal facteur qui a paralysé les activistes du secrétariat de l’OMS dans la région africaine entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022, a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr MatshidisoMoeti dans son rapport annuel d’activités présenté le lundi 22 août.

Ce rapport d’une soixantaine de pages présenté aux délégations des 47 pays à la 72e session de l’OMS Afrique, est subdivisé en six parties, entre autres, «consolider la transformation du secrétariat en vue d’un appui efficace aux états membres ; poursuivre la riposte à la pandémie de covid-19 ; prévenir, détecter d’autres situations d’urgence sanitaire et y riposter».
Le rapport aborde également « la prestation des services de santé essentiels ; la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, la mise au point de systèmes régionaux de diagnostic et de laboratoire, l’innovation pour améliorer l’impact sanitaire ; agir sur les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé ainsi que les enjeux, enseignements tirés et marche à suivre».

Des investissements accrus dans le renforcement des systèmes de santé

«Plus que jamais, la pandémie de COVID-19 a mis en exergue les liens étroits qui existent entre les situations d’urgence sanitaire, les maladies transmissibles et non transmissibles, la paix et la résilience des systèmes de santé», a souligné Dr Matshidiso. Pour elle, la pandémie a exposé au grand jour l’ampleur des inégalités à l’échelle mondiale qui ont entravé l’accès de l’Afrique aux outils essentiels nécessaires pour organiser une riposte à cette maladie. La directrice régionale a recommandé de consentir «des investissements accrus et plus viables dans le renforcement des systèmes de santé, aider les communautés à mener une vie saine et agir sur les déterminants sociaux et économiques de la santé».

«Si les prévisions selon lesquelles la région serait durement touchée par une morbidité́ et une mortalité́ élevées ne se sont pas confirmées, nous avons enregistré́ près de neuf millions de cas et 172 546 décès au cours de la période visée», a annoncé la directrice régionale.
Dr Matshidiso a relevé que malgré́ des pénuries de fournitures, et de façon notoire des pénuries de vaccins, surtout au cours de la troisième vague qui a frappé́ le monde entier, son institution a continué́ à apporter son appui aux Etats membres pour qu’ils puissent faire face aux urgences de santé publique en cours et se préparer aux prochaines situations d’urgence. Elle a relevé l’urgence d’assurer durablement la prestation des services de santé essentiels en s’appuyant sur les données et la recherche tout en intégrant l’innovation.

La transformation du secrétariat de l’OMS

Le rapport a abordé également le programme de transformation du secrétariat de l’OMS dans la région africaine. D’après la directrice régionale, ce programme requiert un certain nombre de principes notamment le renforcement des bureaux de pays de l’OMS pour qu’ils répondent mieux aux priorités des pays ; la consolidation et l’élargissement du programme de leadership ; l’évolution vers la parité́ homme-femme, tout en créant un environnement de travail inclusif et respectueux ; la consolidation des partenariats et une communication efficace et l’application effective de la responsabilisation, de l’efficience et de la transparence.

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