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Campagne de sensibilisation sur la non-violence, abus et exploitation sexuels à l’encontre des mineurs à l’intention des acteurs de développement à la base du Grand-Lomé en cours

Publié le jeudi 25 aout 2022  |  Ministère de l'Action sociale
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© Autre presse par Gouvernement
La ministre Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma de l`Action sociale.
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Le Ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a lancé officiellement le vendredi 20 août 2022 la campagne de sensibilisation sur la non-violence, abus et exploitation sexuels à l’encontre des mineurs à l’intention des acteurs de développement à la base du Grand Lomé. L’initiative bénéficie du soutien du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Pour lutter contre les violations des droits des enfants, actes qui portent atteinte à leur vie et à leur épanouissement, le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a lancé le vendredi 20 août 2022, la campagne de sensibilisation contre ce phénomène, ceci à l’intention des acteurs de développement à la base du Grand-Lomé.

Cette activité a pour objectif de préserver les droits des enfants, de sanctionner leurs «prédateurs» et restaurer l’espoir d’un monde meilleur et d’une Afrique digne de ses fils et filles. Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) de 1989, mais aussi dans la politique de tolérance zéro sur les abus et exploitation sexuels. Ceci, pour lutter davantage contre les violations des droits des enfants, actes qui portent atteinte à la vie et à l’épanouissement de ces mineurs.

Le Ministère de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et ses partenaires entendent à travers cette campagne, éveiller les consciences sur l’existence de cet instrument international de protection et de promotion des droits des mineurs, qui permet de dénoncer et de punir les auteurs de la violation de ladite Convention.

Pour le représentant de la Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, monsieur Koffi Gani, le Togo n’est pas épargné par ces phénomènes qui, en dépit de ses efforts de lutte, mettent à mal sa stratégie de décollage socio-économique et de développement.

Selon Monsieur Koffi Gani, 615 enfants, dont 25 garçons ont été violés en 2016 ; 47 autres, dont 4 garçons victimes d’inceste et 218, dont 35 garçons victimes d’exploitation sexuelle. Il a aussi rappelé qu’en 2017, 423 mineurs ont été violés, 45 victimes d’inceste et 178 d’exploitation sexuelle. Les données de 2018 indiquent que 428 enfants, dont 84 garçons ont été violés, 40 victimes d’inceste dont 3 garçons et 245 d’exploitation sexuelle.

Le directeur de cabinet du Ministère de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a saisi cette occasion pour relever les causes de ce phénomène qui sont entre autres, la violation des droits des mineurs qui vient du développement exponentiel des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), de la généralisation de leur utilisation, et souvent, à des fins inappropriées.

La diffusion sur les réseaux sociaux des images de mineurs, dont on abuse en est aussi une autre cause de violation des droits des enfants. Les droits des mineurs sont bafoués à cause de l’immaturité des concernés, de leur faiblesse en tant que «proie facile inoffensive», exposés aux traitement inhumains et dégradant.

Des échanges issus des conséquences de ce phénomène, il ressort qu’il y’a lieu d’intensifier des efforts pour rectifier le tir. Et ceci passe par la mise en place d’un système intégré de protection des enfants qui comporte la ligne verte « Allo 1011 », ouverte pour dénoncer les auteurs de violation des droits des mineurs. C’est dans cette logique qu’un Conseil Consultatif National des Enfants (CCNE), a été mis en place. Il est chargé d’impliquer les mineurs à la lutte contre les violations faites à leur endroit.

Rappelons que le Gouvernement, dans le souci de préserver les droits des enfants a procédé au renforcement des textes juridiques pour leur bien-être.
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