Une nouvelle donne encadre dorénavant les voyages via les aéroports du Togo au départ comme à l’arrivée, compte tenu du grand ralentissement constaté dans la détection de cas graves de la Covid-19 ces dernières semaines.
En conseil des ministres le 25 aout dernier, le Gouvernement togolais annonçait la prise imminente de nouvelles mesures en lien avec la décélération dans les contaminations de la Covid-19. Ainsi, après l’autorisation de la réouverture de night-clubs et autres lieux assimilés en fin de semaine dernière, l’Etat du Togo a confirmé ce 30 aout les mesures en vigueur depuis plusieurs mois autour des entrées et sorties du territoire togolais par les voies aériennes. Brandir une preuve de vaccination complète est le sésame idéal pour traverser ces frontières aériennes.
Par ailleurs, «la validité des résultats du test PCR est dorénavant de 5 jours». Et dans le même sillage, les voyageurs âgés «de moins de 12 ans sont exemptés du test PCR à l’arrivée comme au départ».
Du reste, il ressort en gros de ces décisions contenues dans un communiqué interministériel que le test PCR n’est plus exigé comme document sanitaire de voyage pour les sujets «âgés de plus de 12 ans arrivant au Togo et présentant une preuve de vaccination complète. De plus, le même test PCR n’est plus exigé à l’arrivée».
Dans le même registre des arrivées, par contre pour les voyageurs non vaccinés de plus de 12 ans, «la preuve d’un test PCR négatif est exigé. Faute de quoi ces sujets seront soumis à un test PCR à l’aéroport».
Nouvelle donne au sujet des départs
Les voyageurs de plus de 12 ans présentant une preuve de vaccination complète sont dispensés du test PCR «à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire d’entrée».
Les personnes de plus de 12 ans «non ou incomplètement vaccinés» sont tenues de brandir la «preuve d’un test PCR négatif comme document de voyage». Lors du lancement de la campagne vaccinale anti-Covid-19 en mars 2021, l’Etat togolais projetait de vacciner au moins 60% de ses populations pour atteindre l’immunité collective. Près de deux ans plus tard, seulement près de 40% ont été vaccinés. Un taux qui est néanmoins au-dessus de la moyenne dans la plupart des Etats africains qui tourne autour de 20%.