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Mois de l’amnistie africaine 2022 au Togo: Le projet «Faire taire les armes» lancé

Publié le jeudi 8 septembre 2022  |  Agence de Presse Togolaise
Faure
© Autre presse par Gouvernement
Faure Gnassingbé a assisté à la campagne de tir aux armes lourdes sur le champ de tir d’Akaba, dans la préfecture de l’Akébou.
Champ de tir d’Akaba dans la préfecture de l’Akébou. Vendredi 28 mai 2021. Faure Gnassingbé a assisté à la campagne de tir aux armes lourdes. Il était accompagné pour la circonstance de la Ministre des Armées, Marguerite Gnakade, du Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Togolaises (FAT) et de plusieurs hauts gradés de l’armée.
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Lomé, 7 sept. (ATOP) - La Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a lancé le projet de l’Union africaine (UA) «Faire taire les armes», le mercredi 7 septembre à Lomé, lors d’une conférence de presse animée par le président de ladite Commission, Gal de Division Kadangha Abalo.

Le présent projet est conjointement soutenu par le Bureau des affaires de Désarmement auprès de l’Organisation des Nations Unies (UNODA), la Commission de l’Union Africaine (CUA) et le Centre régional sur les armes légères dans les pays des Grands Lacs (RECSA).
L’objectif est de contribuer à la réduction de la détention d’armes de manière irrégulière et ou illégale par les personnes privées et partant à l’éradication de la violence armée en se solidarisant avec l’Union Africaine dans son aspiration à «Faire taire les armes en 2030» dont l’un des projets clés est la célébration annuelle du mois de l’amnistie pour la remise volontaire des Armes.

En termes d’activités, le projet entend mener des sensibilisations des populations sur les dangers liés à la prolifération et à la détention illégales des armes et munitions, le renforcement des capacités des acteurs publics et locaux sur les principes et aspects de la police de proximité et sur le concept de l’amnistie des armes ainsi que sur l’éducation à la paix.
Il prévoit la collecte des armes illégalement détenues par les civiles et la destruction des armes collectées. A cela s’ajoutent, la régularisation du statut administratif des armes irrégulièrement détenues sans répression ni sanction, le suivi et l’évaluation du projet et l’établissement de la base de données.

Le projet couvre l’ensemble du territoire national et il est envisagé l’organisation des ateliers dans les régions des Savanes, Kara et Centrale, avec pour cibles notamment, les principaux leaders communautaires et religieux, les forces de défense et de sécurité, autorités locales et les organisations de la société civile.

Le Gal de Division Kadangha a indiqué le fléau des armes légères et de petit calibre dans diverses parties de l’Afrique cause d’énormes conséquences sur tous les plans. Une telle situation, a-t-il dit, sape les efforts des Etats visant à atteindre l’objectif de créer une Afrique sans conflit, intégrée et prospère.

«L’esprit du mois d’amnistie recommande que les personnes qui remettent leurs armes détenues illégalement ne fassent pas l’objet d’arrestations ou de poursuites judiciaires», a rappelé le Gal Kadangha. Il a convié tous les acteurs à s’engager afin d’encourager les populations des villes et campagnes du Togo à se mobiliser pour participer activement à la remise volontaire des armes illégalement détenues.

«Vous conviant à cette lutte commune de maintien de la paix et de la promotion de la sécurité aux côtés du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé dont le leadership en la matière ne fait aucun doute non seulement dans notre pays mais aussi en Afrique, je reste convaincu de l’engagement de tous à faire taire les armes d’ici 2030», a exhorté le président de la CNLPAL.

Le directeur du UNREC, Yabouri Anselme a salué les performances du Togo dans le maintien de la paix et la promotion de la sécurité. Il a souligné qu’au regard de ces performances, l’UA a décidé de délocaliser pour la première fois le lancement du Mois de l’amnistie en Afrique 2022 hors d’Addis-Abeba (Siège de l’UA).

Pour le secrétaire exécutif du RECSA, Gal Badreldin Elamin Abelgadir, le désarmement commence par le désarmement mental. Il a lancé un appel à la conscience de tous pour mener des recherches et amener la population à rendre les armes détenues illégalement.

ATOP/TGB/OAF
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