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France: Le procès des fuites du 36 Quai des orfèvres s’ouvre à Paris

Publié le lundi 12 septembre 2022  |  RFI
Martin
© Autre presse par DR
Martin K. Yamgnane, politique togolais
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C'est un procès digne d'un film qui s'ouvre ce lundi à Paris, celui dit des fuites du 36 Quai des orfèvres, l’ancien bastion de la police judiciaire parisienne. Une rocambolesque affaire impliquant des grands noms de la police aux côtés d'un escroc des stars et d'un ancien Secrétaire d'État.


Ce ne sont en fait pas une, mais trois affaires qui ont été regroupées pour ce procès. La première implique notamment Christophe Rocancourt, surnommé «l'escroc des stars», accusé d'avoir tenté de faire régulariser des sans-papiers contre rémunération, notamment deux Marocaines. Pour se faire, il aurait demandé de l'aide à l'ancien patron et fondateur du GIGN, Christian Prouteau, pour qu'il active son réseau, notamment avec le préfet de Paris.

Christophe Rocancourt, 55 ans, est surnommé « l'escroc des stars » pour avoir dans les années 1990 soutiré des millions de dollars à de riches Américains, à Hollywood et New York, en multipliant les pseudonymes - se faisant passer pour le fils caché de la star italienne Sophia Loren ou pour un héritier Rockefeller. Il a été condamné à de multiples reprises notamment en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis.

En France, en février 2012, il s'est vu infliger 16 mois de prison, dont huit ferme, ainsi que 578.000 euros de dommages et intérêts pour abus de faiblesse au préjudice de la réalisatrice Catherine Breillat. Une affaire qui a notamment inspiré à cette dernière le film Abus de faiblesse.

Cinq ans plus tard, il a été condamné à 15.000 euros de jours-amende dans une affaire de vol de 52 kg de cocaïne, là aussi au 36 quai des Orfèvres. Voisin de cellule du policier condamné pour ce vol, il avait récupéré une partie de l'argent issue de la vente de la drogue.

Dans ces dernières affaires, Christophe Rocancourt est soupçonné d'avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers avec l'aide de Christian Prouteau et de l'ancien secrétaire d'Etat (PS) Kofi Yamgnane.

D'autres noms apparaissent dans ce dossier, dont celui de l'ancien secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l’Intégration du gouvernement Bérégovoy, et homme politique togolais, Kofi Yamgnane. La justice française soupçonne le Franco-Togolais d'avoir touché une enveloppe de 3000 euros en 2015 en échange d'une promesse d'intervention auprès du ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve. Pendant l’instruction, Kofi Yamgnane s'est défendu d'avoir été payé pour faire jouer ses réseaux.
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