Fin du Séminaire de Kpalimé/Faure G. aux ministres togolais: ‘Apportez aux populations des solutions en adéquation avec le contexte socioéconomique et sécuritaire’

Publié le mercredi 14 septembre 2022 | aLome.com

© Ministère par Présidence du Togo
Tenue du 2è Séminaire gouvernemental de l`an 2022 de l`équipe Dogbé à Kpalimé en présence de F. Gnassingbé.
Kpalimé, le 12 septembre 2022. Tenue du 2è Séminaire gouvernemental de l`an 2022 de l`équipe Dogbé I à Kpalimé en présence de F. Gnassingbé, et centré autour de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Prendre le pouls de l’opérationnalisation «des actions prioritaires retenues» lors du Séminaire gouvernemental des 08 et 09 avril 2022 à Kara a été l’exercice central de la rencontre de l’exécutif du Togo des 12 et 13 septembre à Kpalimé (120 km au sud-ouest de Lomé).

La 2è journée du 5è Séminaire de l’équipe Dogbé I s’est poursuivie et achevée ce 13 septembre 2022 avec des échanges axés sur «des secteurs prioritaires à l’instar de l’urbanisme, de la santé et de la promotion des investissements privés», rapportent des sources officielles.
Au terme de ce séminaire, tient de nouveau à cœur à l’exécutif togolais les «mécanismes idoines permettant d’accélérer la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain, la généralisation de l’assurance maladie et la promotion des IDE (Investissements directs étrangers)». Au titre des IDE, le pouvoir central du Togo se félicite de «l’amélioration constante du climat des affaires en vue de renforcer l’attractivité du pays aux investissements privés».

Pour ce faire, l’équipe Dogbé I entend appuyer sur l’accélérateur au sujet de chantiers comme «la généralisation de l’assurance maladie, notamment à travers la poursuite des réformes du système sanitaire, l’identification biométrique et la création du Registre social unique», renforce l’exécutif au terme du Séminaire gouvernemental de Kpalimé.
Tout comme à la faveur des 4 précédents Séminaires gouvernementaux qu’il a présidés, Faure Gnassingbé a une nouvelle fois, à Kpalimé, «insisté sur la nécessité de continuer à apporter aux populations des solutions pragmatiques, en adéquation avec le contexte socioéconomique et sécuritaire» du Togo.
Avec comme sujets cœur de métier des ministres «l’accélération dans la mise en œuvre des projets prioritaires afin d’alléger l’incidence du phénomène généralisé d’inflation» qui sévit au Togo comme sur l’ensemble de la planète.
Annoncé initialement sur le mois de juillet, le 2è Séminaire gouvernemental en 2022 de l’équipe Dogbé I s’est donc tenu seulement ces 12 et 13 septembre à Kpalimé. Il s’est agi du 5è Séminaire gouvernemental de ce genre auquel s’est soumise l’équipe Dogbé I. Un décalage et un retard de 2 mois que le pouvoir central togolais pourrait justifier par la survenue de la sanglante attaque terroriste de la mi-juillet, dans la nuit du 14 au 15 juillet dans plusieurs localités des Savanes (nord-est du Togo).

Un Séminaire dans un contexte ambiant de vie chère au Togo

Le jour 1 de ce Séminaire avait permis de faire le tour du «renfoncement des mécanismes d’appui aux TPME (Très petites et moyennes entreprises), l’attribution de l’identité pour tous, la mise en place du registre social des personnes et des ménages, la réalisation et l’extension du réseau des pistes rurales», selon un compte-rendu présidentiel.

Autres préoccupations nationales abordées par les ministres, experts internationaux du Gouvernement et PTF (Partenaires techniques et financiers), la phase opérationnelle du Fonds Tinga, la mécanisation agricole, la promotion des agropoles, la cartographie des infrastructures socioéconomiques, la mobilisation des ressources et le développement du capital humain dans le secteur de la santé. Tout comme la digitalisation des services publics en cours.

Toutes choses qui ont pour finalité de bâtir «un Togo en paix, une Nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable» au titre de la ‘Feuille de route gouvernementale 2020-2025’ bâtie sur trois axes stratégiques majeurs, eux-mêmes structurés en «42 projets et 10 réformes» depuis la mise en place du Gouvernement Dogbé I, début octobre 2020.

Malgré les mesures officielles pour soutenir les populations et amoindrir la pauvreté au Togo, l’émergence d’une solide classe moyenne tarde à y voir le jour, et le Togolais ordinaire continue à faire face rudement au phénomène mondial de la cherté de la vie. Le plafonnement des prix sur les marchés locaux n’est quasiment pas respecté malgré les descentes inopinées des services du Ministère du Commerce. La cherté des articles scolaires à quelques jours de la rentrée des classes 2022-2023 illustre parfaitement cette donne ces dernières semaines en terre togolaise.

Selon l’Indice de développement humain 2022 du PNUD, le Togo (Etat figurant dans la liste des PMA-Pays moins avancés-) est classé à la 162è place mondiale (sur 191 Etats) derrière le Pakistan et devant Haïti, le Nigeria, le Rwanda et le Bénin dans la catégorie des ’Etats à faible développement humain’ !
«Bien que le taux de pauvreté ait baissé de 61,7 à 53,5% entre 2006 et 2017 au Togo, la pauvreté et les inégalités y restent très élevées, surtout dans les zones rurales où 69% des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2015», selon la représentation togolaise de la Banque mondiale.

Edem G.

Articles associés