L’opération de ré-articulation logistique s’est faite en temps particulièrement contraint et dans un contexte sécuritaire dégradé.
Si la majorité de l’opération logistique s’est faite par voie routière, un pont aérien a été mis en place pour le fret nécessitant d’être désengagé plus rapidement, que ce soit vers la France, vers le Niger (Niamey) ou vers le Tchad et la Côte d’Ivoire (où le fret a été embarqué pour un transit maritime vers la métropole).
Les 150 convois mentionnés sur la carte concernent des vols stratégiques désignent, dans le contexte de la ré-articulation de la force hors du Mali, le mouvement d’un ou plusieurs avions aux capacités stratégiques, chargés de transporter du fret. Au bilan, ce sont plus de 300 vols d’ATS qui ont participé, comptant pour 12% de la ré-articulation de la force, en moins de six mois après l’annonce présidentielle de retrait du Mali.
Lors cette manoeuvre, le soutien de nos partenaires a été déterminant. La répartition des vols a été la suivante : environ 65% de vols avec moyens militaires français, 18% de vols partenaires et 17% de vols affrétés. Un pourcentage qui démontre l'amélioration des capacités patrimoniales depuis 2013 et Serval. Lors du lancement de cette opération, certains jours, aucun avion tricolore ne se posait alors que les acheminements étaient assurés par les alliés et majoritairement par des affrétés.... suite de l'article sur Autre presse