Bonne nouvelle pour le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean Pierre Fabre. Suite à sa lettre adressée au Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, celui-là que les exclus de l’UFC ont traité de tous les noms d’oiseaux, d’illégitime, a montré son sens d’écoute, et sa personnalité de Chef de l’Exécutif en lui répondant avec beaucoup de manière.
Le respect étant la règle d’or, et le bon sens veut qu’il soit ainsi, Faure Gnassingbé vient de répondre à la lettre de Jean Pierre Fabre qui demande l’ouverture du dialogue en vue d’entamer les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant les élections locales.
Dans sa réponse, le Chef de l’Etat a simplement signifié à son concitoyen que :" Comme vous le savez, la consolidation de la démocratie dans notre pays exige que chaque institution joue pleinement son rôle. Le peuple togolais a aujourd’hui l’avantage de disposer d’une Assemblée nationale où les principaux courants politiques sont représentés. Elle offre ainsi le cadre le plus indiqué pour débattre utilement des réformes envisagées, conformément à l’esprit de l’Accord politique global."
Cette réponse de Faure Gnassingbé est un renvoi au respect des règles qui régissent aujourd’hui le pays. En cela, il n’envisage plus de dialogue pour discuter des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant les prochaines échéances électorales. Evidement, il l’avait essayé avec les différents Cpdc auxquels Fabre et ses amis avaient affligé une fin de non-recevoir. En son temps Fabre avait annoncé : « Je ne discute pas avec les assassins, les pilleurs de l’économie nationale. »
Toutefois, le Président n’a fermé la porte aux réformes, il a dit avoir instruit le premier ministre pour l’ouverture des discussions au sein de l’Assemblée sur lesdites réformes.
Rappelons que depuis 2010, le président de l’ANC n’a jamais reconnu Faure Gnassingbé comme élu aux élections présidentielles du 04 Mars 2010, raison pour laquelle, il organise tous les samedi et dimanche dans les rues de Lomé, une marche de contestation pour réclamer sa victoire.