Les chefs d’État de la Cédéao ont finalement décidé d’appliquer une batterie de sanctions contre la Guinée, avec notamment un gel des avoirs et une interdiction de voyager pour les responsables de la transition. Les réactions n’ont pas tardé à Conakry.
L’institution a donné un mois à la junte pour renoncer à leur projet de gouverner encore trois ans. À défaut, la Cédéao, adoptera des «sanctions plus sévères». Ce qui inquiète Front national pour la défense de la Constitution, le FNDC, comme l’explique Sekou Koundouno, son responsable stratégie et planification.
«La Cédéao depuis septembre 2021 a été très tolérante. C’est pourquoi tout ce qui advient aujourd’hui au pays n’est que de la responsabilité et de la faute de la junte. Et ses sanctions qui viennent à un moment donné où il y a un manque criard de dialogue entre les différents acteurs, nous ne pouvons qu’encourager la junte à engager des discussions avec l’institution sous-régionale, mais aussi avec l’ensemble des forces vives dans un cadre franc, sincère, sous la supervision de la communauté internationale, afin d’éviter des prochaines sanctions à la Guinée».... suite de l'article sur RFI