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Insécurité ces derniers jours à Notsé : Cadres et autorités locales décident de prendre le taureau par les cornes
Publié le samedi 1 mars 2014  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Komi Klassou, premier vice-président de l’Assemblée nationale


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La ville de Notsé (environ 95 km au nord de Lomé) fait face depuis le début de l’année à une grande insécurité, marquée surtout par des braquages soldés par trois morts.

Dans la nuit du lundi 10 février, un véhicule de transport en commun a été braqué par des malfrats sur le tronçon Notsé-Tohoun faisant 2 morts dont le chauffeur. Le véhicule revenait du marché d’Asrama, un canton situé à l’Est de la commune de Notsé.

Le lendemain (11 février), les malfrats ont encore fait parler d’eux. Ils ont fait irruption la nuit dans la maison de l’Imam du lycée de Notsé, tuant un jeune élève.

La même nuit, ces hors la loi ont encore opéré dans le quartier Kpota où ils ont emporté des biens.

Le 12 février, ces malfrats étaient encore présents sur la nationale N°1 au niveau de la ferme Amato non loin de l’hôtel le Berceau de Notsé où ils ont tenté d’attaquer un véhicule. Le chauffeur a réussi à s’échapper, malgré quelques coups de feu des malfrats.

Face à cette situation, les cadres et autorités locales dont des chefs traditionnels de la préfecture de Haho ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

Jeudi dernier, ils se sont retrouvés autour d’une table dans la salle de Poly berceau, afin d’analyser la situation et de trouver les voies et moyens, afin de venir à bout de ces malfrats qui sèment la terreur dans la localité.

Ont également assisté à la séance : Komi Klassou, premier vice-président de l’Assemblée nationale (natif du milieu) et Ewéfiaga Togbui Agokoli IV, chef du canton de Notsé et président des chefs traditionnels du Togo.

La rencontre a permis d’informer et de sensibiliser l’assistance sur la situation qui prévaut dans la localité. Les premiers responsables de la préfecture ont décidé d’associer la population, afin de mettre fin à l’insécurité qui sévit dans la zone. Les débats ont été très houleux. Au cours de la rencontre, les numéros vert de la police, de la brigade et de la compagnie de la gendarmerie ont été rappelés aux populations, afin qu’elles puissent saisir rapidement les forces de l’ordre en cas de braquages, de vol etc…. Il s’agit des numéros : 115, 117 et 1277.

De Notsé, Gyba Le Prince

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