Togo - « S’il n’y a pas de discussions dans un cadre » autre que l’Assemblée nationale, « les lendemains seront très difficiles pour notre pays ». C’est ce qu’ont laissé entendre dimanche sur Nana FM les responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST).
Pour Me Zeus Ajavon, le coordonnateur du CST et son adjoint, le professeur Komi Wolou, le dialogue politique s’impose et « le parlement actuel, dans sa structure ne reflète pas l’opinion des Togolais ».
L’ouverture d’un dialogue politique, selon eux est une « question de paix et de concorde sociales », et les Togolais ne supporteront pas que le chef de l’Etat prenne le Togo « en otage ».
A la question comment l’opposition pourra obtenir un dialogue politique dans un cadre différent de celui de l’Assemblée nationale avant les échéances électorales prochaines, M. Ajavon a rappelé que lorsqu’il y a crise, les choses se règlent de trois manières différentes dans un pays, soit par « la vendetta », soit par « la force du peuple », soit par la volonté des acteurs politiques eux-mêmes d’éviter les conséquences néfastes de la force.